Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Olivier Piton, candidat du parti Les Républicains pour la 1ère circonscription (Etats Unis et Canada), a répondu à nos questions.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Olivier Piton, avocat, Français de l'étranger depuis 2005, habitant à Washington DC. Ancien député-suppléant de 2013 à 2017, élu des Français de l'étranger. J'ai été dans l'équipe à Matignon quand Jacques Chirac était président de la République et mon mentor a été le conseiller politique de Simone Veil lors de sa loi sur l'IVG. Je suis membre des Républicains.
Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?
Parce que le président de la République a plongé le pays dans la stupeur avec cette dissolution qui n'était absolument pas nécessaire institutionnellement. Il fallait que la famille de la droite et du centre soit présente partout lors de cette campagne alors même que l'on assiste à la fin du macronisme et à la résurgence du clivage gauche-droite, avec une gauche clairement radicalisée et un RN désormais aux portes du pouvoir et qui renie un à un ses engagements depuis 48 heures.
Quel est votre rapport avec cette circonscription ?
Je connais ma circonscription par la vie que j'y mène depuis près de 19 ans. Je connais les problèmes spécifiques des gens d'ici parce que ce sont les miens.
En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français et des Françaises de l'étranger ?
- Avec d'autres, je me suis engagé (et nous avons gagné) contre ces mesures qui vous interdisaient de pouvoir revenir en France lors de la crise du Covid (les « motifs impérieux ») ;
- Avec d'autres, je me bats toujours pour supprimer l'impôt de la CSG-CRDS créé en 2012 et qui ne frappe que nous, les Français qui résidons hors d'Europe ;
- Avec d'autres, je me bats également pour rétablir des critères élargis pour posséder la carte Vitale, notamment pour nos compatriotes retraités ;
- Avec beaucoup d'autres enfin, je me bats pour qu'en matière d'enseignement, le montant des bourses scolaires soit maintenu et que les classes moyennes ne soient pas les grandes exclues du système scolaire français à l'étranger
Comment voyez-vous le mandat de député ?
En devenant député, je poursuivrai ma tâche pour défendre les droits des Français de l'étranger avec ce même état d'esprit de concorde et d'apaisement de nos passions antagonistes car c'est cela dont la France a besoin en 2024.
Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?
Ce sont des Français à part entière. leurs défis sont ceux de tous nos compatriotes.
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
J'ai le soutien de LR et des Centristes. Cette campagne étant courte, j'ai privilégié deux webinairs (côte-est vendredi 21 juin à 18h ET - Centre et Côte Ouest lundi 24 juin à 17h PT) et trois déplacements de terrain avec, à chaque fois, une réunion publique : à New York, le samedi 22 juin à 19h devant le restaurant « Orsay » à proximité du lycée français et du Consulat ; à Miami, dimanche 23 juin à 12h devant le National Hotel à Miami Beach et à Los Angeles, lundi 24 juin à 13h devant le restaurant « Meet in Paris ».
Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu?
Le plus important est de retrouver un élu qui travaille vraiment et d'abord pour ses compatriotes comme je le fus quand j'étais député suppléant. Je m'attaquerai à plusieurs chantiers :
- La fiscalité avec la fin de l'impôt CSG-CRDS
- L'enseignement avec le maintien des niveaux des bourses scolaires
- La carte Vital élargie aux seniors
Et naturellement sur les sujets nationaux, il faut que la priorité soit donnée au retour de l'ordre républicain et au respect de l'Etat de droit.
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