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Législatives 2024 - Greg Lacoste (SE) : "Diviser, ce n'est pas faire de la politique"

Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 29 juin et 6 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Greg Lacoste, candidat sans étiquette pour la 1ère circonscription (Etats Unis et Canada), a répondu à nos questions.

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Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 29 juin et 6 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Greg Lacoste, sans étiquette, 1ère circonscription.
Écrit par Léa Degay
Publié le 21 juin 2024, mis à jour le 21 juin 2024

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m'appelle Greg Lacoste, je suis enseignant chercheur en économie gestion à l'université. J'ai 40 ans, je suis marié à une américaine originaire de Charleston. Avant d'être mordu de politique, je suis passionné de sport et de culture : longboard de vitesse, cinéma, natation, gravel bike. Je pratique également le tennis et le golf à mes heures perdues. Je ne m'ennuie jamais.

 

Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?

Nous devons aujourd'hui apporter des réponses pertinentes et républicaines face à la montée de la polarisation du débat politique en Amérique du Nord et en Europe. Ne nous laissons pas enfermer par les quelques sujets clivants... Diviser, opposer, hystériser, sectariser, ce n'est pas faire de la politique ! Il ne faut pas nous laisser dominer par la peur ou le repli sur soi!

Face à la pauvreté intellectuelle des discours de LFI et du RN, nous devons refuser ensemble catégoriquement un ralliement idéologique à l'extrême gauche comme à l'extrême droite. La France dispose d'une place d'ambassadeur au rayonnement culturel mondial. Difficile de la maintenir en hurlant, en rejetant la faute sur les autres. L'influence culturelle française à l'étranger n'est pas un acquis : elle se construit. Et c'est aux jeunes de porter ce discours et cette influence. C'est vous les forces d'aujourd'hui et de demain ! 

Nous devons avoir un message d'espoir : toutes les solutions existent. Le véritable problème, ce sont les affaires humaines et le facteur humain. Le président Emmanuel Macron doit changer les têtes pensantes de son gouvernement, afin de mener sereinement la fin de son mandat, rétablir une légitimité populaire et mener un projet économique et social clairvoyant. Ces élections sont donc une formidable opportunité de se renouveler, de se réinventer, de faire de la place aux jeunes !

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

Nous sommes basés en Caroline du Sud et du Nord, avec des attaches familiales et de nombreuses connexions au Colorado, en Californie, à Washington, et à Montréal. J'ai découvert l'Amérique du Nord lors d'un échange scolaire d'une année en 1999. Je suis toujours resté attaché à ce continent, sur lequel j'ai beaucoup road tripé, en long, en large et en travers. Je ne suis pas un bureaucrate, mais un homme d'action. J'aime l'aventure et l'Amérique du Nord est le terrain de jeu formidable pour cela. 

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?

Bi-national de par mon mariage, je connais toutes les problématiques que peuvent rencontrer les français de l'étranger: accès à l'éducation française, accès aux soins, programmes d'échanges scolaires, universitaires, artistiques, sportifs, démarches administratives, entrepreneuriat. Ces sujets me parlent et je peux apporter mon soutien sans faille à la communauté. 

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Un challenge sportif intense et passionnant, avec de nombreux défis à relever. Un temps partagé entre les deux continents, comme j'en ai l'habitude.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?

Le principal défi des trois prochaines années, c'est de maintenir la paix dans le monde, de garantir la stabilité économique, et de développer les Low techs massivement afin de réussir la transition écologique et sociale. La France et les français ont toute leur place dans ces défis. 

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

Ma campagne est organisée dans la vitesse, et non dans la précipitation. Nous choisissons de nous focaliser sur le fond, sur les dossiers importants, en apportant des réponses de précision, des solutions à étudier. Pas d'effet d'annonce magique, mais du pragmatisme. Mon suppléant, Jérôme Preus, est lui aussi franco américain; nous avons arbitré un programme concis, précis, clair et rigoureux, qui répond aux besoins des français de l'étranger.  

Je travaille sur une campagne web, et mes soutiens, ce sont les français d'Amérique du Nord, lisez mon programme et décidez ! C'est vous qui votez en dernier ressort, au delà des partis, dont on connaît les manœuvres scabreuses. 

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu?

- Plus de bourses lycéennes, étudiantes, sportives, artistiques, des deux côtés de l'Atlantique

- Des propositions concrètes pour mener le processus de paix en Israël et en Palestine, en Ukraine. 

- Des solutions économiques concrètes autour des Low Techs, sans négliger les grands secteurs industriels fleurons de la France. 

- Plus de garanties financières pour les français de l'étranger en matière d'accès à l'éducation et d'accès à la santé. 

 

J'ai confiance en vous. 

 

 

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