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Législatives 2024 - David Nataf : "Je ferai les meilleurs efforts"

Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. David Nataf, candidat Union des Droites pour la 5ème circonscription (Andorre, Espagne, Monaco, Portugal), a répondu à nos questions.

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Écrit par Léa Degay
Publié le 24 juin 2024, mis à jour le 28 juin 2024

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

David Nataf, 50 ans, marié, 4 enfants, expatrié depuis un quart de siècle, et habitant Porto depuis 6 ans. Mon parcours s'est forgé dans les arcanes du Droit et de la défense juridique et technique du patriotisme économique, avant de me consacrer à l’amélioration de la vie des expatriés français à travers le monde. Juriste spécialisé, je me suis consacré à protéger les entreprises françaises contre les menaces insidieuses du piratage informatique et de l’espionnage industriel. La prise de conscience de la vulnérabilité des infrastructures critiques françaises m’a conduit à occuper le poste de Directeur juridique de l’association Recherche et Études sur la Criminalité Informatique Française. J'ai également été l’un des créateurs des premières sociétés de sécurité informatique dédiées à l’audit de la vulnérabilité des industries françaises face aux attaques cyber et contribué aux premières réflexions stratégiques sur la souveraineté numérique française.

 

Pourquoi souhaitez vous vous présenter à ces élections législatives ?

Je crois que comme beaucoup de français, j'ai d'abord été sidéré par cette dissolution irresponsable, de convenance personnelle, qui achève de convaincre que, loin de se poser en rassembleur des français, Emmanuel Macron est le dynamiteur de la nation. Et comme presque tous les électeurs de droite, j'ai été ulcéré des dissensions et des déballages entre et à l'intérieur des différentes familles qui Or, les structures partisanes s'en montrent totalement incapables. Ma candidature est donc avant tout une réaction, rendue nécessaire par la gravité de la situation, et par l'incapacité des structures en place à faire leur devoir : celui de créer sans condition une union nationale et populaire qui immunise le pays du désastre attendu en cas de victoire du Nouveau Front Populaire et de ses affidés. Cette indispensable union, si les états-majors et les chapeaux à plumes des partis sont incapables de l'organiser, alors elle doit se faire par la base, autour de candidatures indépendantes comme la mienne. C'est pour offrir aux électeurs français l'opportunité de désigner une personnalité indépendante et qui ne subira aucune pression que je me présente. Je serai libre de défendre nos valeurs car je n'aurais rien eu à négocier avec personne pour cela.

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ? 

Je vis comme Français de l’étranger depuis 25 ans, d’abord au Moyen-Orient, puis en Asie du Sud-Est, avant de m’installer à Porto il y a six ans. Je sais quels sont les défis quotidiens des Français vivant à l’étranger, et j'ai toujours cherché à agir pour simplifier leur vie : c'est dans cet esprit qu'en 2000 j’ai lancé la lettre recommandée électronique, une innovation majeure permettant aux expatriés de gérer leurs carrières, leurs biens et leurs situations juridiques depuis l’étranger, puis quatre ans plus tard, "Resilier.com", un service facilitant la résiliation des abonnements pour ceux qui quittent la France, et en 2012 "GlobeDocteur", permettant aux expatriés d’accéder à des consultations médicales avec des praticiens français, partout dans le monde.

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

Depuis 2017 je suis résident à porto ou mes 4 enfants étudient et où j’ai créé un atelier de dorure à l’or fin, art typiquement français La méthode et la tradition française inspire le 16 artistes que j’emploie : https://youtu.be/kILrdkmQO2c?si=iADRHaFgLLZjG8gE

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Je crois que les députés des français de l'étranger ont un rôle très particulier. Ils doivent représenter et défendre les intérêts spécifiques de leurs compatriotes expatriés et installés dans leur circonscription, et en même temps, ils représentent la nation toute entière dans le cadre des débâts politiques nationaux. Ils sont les porte-parole de ces français qui sont la vitrine de la France à l'étranger. Par la diversité de mon expérience, je crois être parfaitement préparé à exercer cette double responsabilité.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?

Je ferai tout ce qui est humainement possible pour soutenir l'enseignement de la langue française, de la programmation, de la compréhension de l'intelligence artificielle dans la juridiction.

Je ferai les meilleurs efforts pour que chaque enfant français dans ma juridiction soit capable de devenir un ambassadeur de notre culture d'excellence, de logique (car tel est le nom de la France en mandarin »pays de la logique »).

Notre héritage cartésien fera de notre modèle d'éducation le standard renouvelé du modele d'excellence français.

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

La décision n'était pas préméditée. Elle a été dictée par les circonstances, qui ont tout précipité. Je n'ai pas de parti politique ni de professionnel derrière moi. Je suis juste un chef d'entreprise et un citoyen indépendant, qui pendant la campagne européenne a trouvé une évidente plateforme commune entre les différents candidats de droite – une plateforme de sursaut moral et de redressement de la France – et qui ne résout pas à voir la désunion être la cause d'une nouvelle déchéance annoncée. SI je ne peux pas me prévaloir de leur soutien, chacun faisant encore l'objet des pesanteurs propres à leurs formations politiques – je peux en revanche dire que je me suis souvent retrouvé dans les propos de FX Bellamy, de Jordan Bardella, et de Marion Maréchal, et qui semblaient pouvoir amorcer cette recomposition unitaire. La campagne est donc organisée autour d'une toute petite équipe, qui travaille avec les moyens du bord mais sans relâche avec enthousiasme, car elle croit encore à la démocratie, et à la capacité de discernement des électeurs. Tout le monde croit fermement que nous pourrons être la surprise de cette 5eme circonscription.

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?

Je veux être le défenseur et le promoteur du patriotisme économique : il faut récupérer nos outils de souveraineté, autrement dit tout ce qui est stratégiquement indispensable à la France pour assurer et recouvrer son indépendance. Je pense évidemment aux secteurs de l'énergie, de la Sécurité et de la Défense, du numérique et de l'Intelligence Artificielle, et j'en oublie surement. Mais c'est également, à l'autre bout de la chaîne, des politiques favorables aux entreprises françaises, notamment sur le plan fiscal.

 

 

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