Créer son business à l’étranger : une bonne idée en 2023 ?

En tant qu’expatrié ou aspirant expatrié, vous le savez certainement, mais il est parfois plus facile de trouver des opportunités professionnelles ailleurs qu’en France. Cependant, si il est plus simple de trouver un travail dans certains pays, car votre profil est attractif pour les recruteurs, qu’en est-il de la création d’une micro entreprise ?

Aujourd’hui, nous vous proposons donc d’en apprendre plus sur la création d’entreprise à l’étranger, que vous souhaitiez devenir autoentrepreneur ou exporter votre business.

 

Comment réussir la création de votre entreprise à l’étranger ?

Avant de vous lancer corps et âme dans la création de votre entreprise, voici quelques conseils que nous vous invitons à suivre ces quelques conseils pour vous en sortir.

 

Renseignez-vous auprès des instances françaises

Selon le pays où vous comptez vous rendre pour votre business, les lois ne seront évidemment pas les mêmes. Cependant, en tant que ressortissant français, vous pouvez obtenir le soutien d’organismes privés ou publics. On pensera notamment à la Chambre de commerces et d’industries française à l’étranger, qui est présente dans 94 pays. Cet organisme peut vous aider à vous implanter dans votre pays cible en vous permettant de collaborer avec des locaux ou des français déjà implémentés et vous pourrez donc recevoir des conseils sur les démarches à suivre.

 

Faire une étude de marché

Cela semble évident, mais il est important de faire une étude de marché sur l’endroit dans lequel vous souhaitez faire affaire. Toutefois, si rechercher les entreprises existantes dans le secteur visé est une étape fondamentale, rien ne remplacera une étude in situ. N’hésitez donc pas à vous rendre à l’endroit ciblé et à prendre le temps d’observer ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. 

En effet, selon le pays, vous pouvez réaliser qu'une activité que vous pensiez rare est en fait très répandue. Vous pouvez aussi constater que le marché existe de manière limitée et que votre entreprise pourrait fleurir.

 

Commencez petit

Ouvrir une entreprise à l’étranger peut vous coûter bien plus cher qu’en France et surtout votre responsabilité peu être engagé en cas de dettes dans la majorité des pays. C’est pour cela qu’il est recommandé de commencer avec une opération de taille modeste pour être sûr de générer suffisamment de revenus avant de devenir plus ambitieux. Ainsi, en cas d’échec de votre entreprise, vous limiterez les pertes. Le fait d’étudier le marché local sur lequel vous comptez arriver est donc crucial, car il vous permettra aussi de limiter le risque de rater votre projet professionnel.

 

Choisir son statut juridique

Si vous avez déjà une activité en France, il faudra faire appel à des conseillers juridiques spécialisés qui vous diront comment exporter votre business, mais cela sera certainement coûteux. Si vous avez fait votre inscription autoentrepreneur, vous pouvez exercer votre activité à l’étranger tant que vous avez une adresse postale en France et que vos revenus y sont déclarés.

 

Si vous commencez votre activité, il faudra redoubler de vigilance. En effet, certains pays n’autorisent pas les étrangers à créer une entreprise par eux-mêmes et il faudra donc s’associer à quelqu’un pour commencer. Malheureusement, c’est un pari risqué et il est possible que l’associé local ait plus de droits que vous, même si vous apportez tout le capital. Passez donc par une agence juridique locale, pour vous assurer que votre business ne peut vous être ôté.

 

Pour qui l’étranger peut être une bonne idée ?

Créer une entreprise à l’étranger n’est pas forcément ce dont vous avez besoin, et il existe des pièges dans lesquels vous pouvez tomber si vous n’êtes pas prudent. Par exemple, le fait d’ouvrir une boulangerie, un commerce typiquement français, à l’étranger peut paraître une bonne idée et dans de nombreux pays, cela va fonctionner. Par contre, proposer la même qualité de produits est plus difficile, car vous n’aurez pas accès aux mêmes matières premières ou alors pas au même prix à cause des frais d’imports. Ainsi, vous pouvez vous retrouver à proposer des produits bien trop chers pour le marché visé.

 

D’autres secteurs, comme ceux ayant un rapport avec la construction, sont compliqués à réaliser dans les pays hors de l’Union Européenne à cause des normes qui peuvent être totalement différentes, c’est le cas en Asie ou aux États-Unis. 

 

Apprenez à connaître le pays avant de commencer

Le plus important est donc de bien connaître le pays que vous allez cibler, que ce soit au niveau juridique ou bien commercial. Il faut savoir quelles sont les lois en vigueur, si des accords existent entre le pays cible et la France pour faciliter la collaboration (ex : pays de l’UE) et prendre connaissance des démarches à effectuer en tant qu’étranger auprès d’un professionnel juridique local.

 

De plus, pour éviter les mauvaises surprises, il est recommandé, si possible, de visiter le pays pendant une période suffisamment longue pour faire du repérage et comprendre la demande sur le marché cible.