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L’essor des exportations audiovisuelles françaises

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Écrit par Aurélie Billecard
Publié le 9 septembre 2020, mis à jour le 18 février 2021

Les exportations des programmes audiovisuels français sont en pleine expansion mondiale. Grâce à l’animation et aux documentaires, les ventes des productions tricolores réalisent leur troisième meilleure année.

 

En 2019, les exportations des programmes audiovisuels français ont réalisé leur troisième meilleure année, selon le bilan annuel de TV France International (TVFI) et de Centre National du Cinéma (CNC), après 2016, avec 336,3 millions d’euros, et 2017, avec 325,5 millions d’euros, Le niveau d’exportation des programmes audiovisuels a augmenté de 18%, et représente 325,3 millions d’euros en 2019.

 

Le boom des animations et des documentaires

 

Les animations et les documentaires, avec 121,4 millions d’euros (77,4 pour l’animation et 44 pour les documentaires), ont explosé les records. L’animation française, avec « Les Pyjamasques », « Miraculous : les aventures de Ladybug et chat noir », « Molang » et « Simon », a le vent en poupe. 

 

Les documentaires français, selon le TVFI et le CNC, séduisent de plus en plus à l’international. Entre les diffuseurs publics et privés, généralistes ou thématiques, et les plateformes, la distribution des documentaires n’est pas prête de ralentir. 

 

Le déclin pour les fictions françaises

 

Les séries et téléfilms français, quant à eux, régressent de 6%, à 46,4 millions d’euros, et font juste un peu mieux que les documentaires. Selon le TVFI, leur déclin serait lié à la concurrence internationale et aux effets de cycle. Cependant, les séries considérées comme « premium » continuent de fonctionner à l’étranger. « Le Bureau des Légendes », « Philarmonia » et « Léna, rêve d’étoile », séduisent un public international. 

Des acheteurs du monde entier 

 

La nationalité des acheteurs se diversifie également davantage. L’Allemagne, le plus grand client, est suivi de près par la Belgique, les États-Unis, et l’Italie. Cependant, l’Europe de l’Ouest prend de plus en plus ses distances, représentant un peu moins de la moitié des ventes, contre 60% en 2010. 

 

Aujourd’hui, les droits mondiaux (contrats de cession portant sur plusieurs territoires mondiaux) persistent avec l’accroissement des plateformes de streaming à l’export. Ils constituent presque 22% des ventes, contre 16% en 2018. Avec leur essor, les droits mondiaux représentent la deuxième zone d’exportation.