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Siem Reap accueille un sommet mondial pour restaurer la nature

Vingt pays se sont retrouvés à Siem Reap pour lancer la première conférence de l’ERIP, un programme mondial de restauration des écosystèmes.

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Photo : ravy.sophearoth22
Écrit par Lepetitjournal Cambodge
Publié le 5 septembre 2025

Du 1er au 4 septembre 2025, Siem Reap a été le point de rencontre de plus de 80 participants venus de 20 pays pour la toute première conférence de l’Ecosystem Restoration Integrated Program (ERIP). L’événement, organisé par Conservation International avec le PNUD Cambodge et le ministère de l’Environnement, a mis en lumière l’urgence d’agir face à la dégradation des terres et aux menaces qui pèsent sur le climat, la biodiversité et les ressources en eau.

Le rôle du Cambodge

En ouvrant la conférence, Mme Mom Thany, secrétaire d’État au ministère de l’Environnement, a rappelé l’importance de ce programme pour le pays.

« L’ERIP est un outil essentiel pour atteindre les objectifs de notre stratégie climatique 2024-2033. En reliant ce programme à nos politiques nationales, nous pouvons protéger la biodiversité et renforcer notre résilience face au changement climatique », a-t-elle expliqué.

Le projet cambodgien couvre 255 000 hectares. Il prévoit des actions concrètes comme l’agroforesterie, la création de corridors écologiques et la mise en place de paiements pour services environnementaux. Selon les estimations, il pourrait permettre d’éviter 51 millions de tonnes d’émissions de CO2 et d’améliorer le quotidien de 32 000 personnes.

Une ambition planétaire

À l’échelle mondiale, l’ERIP veut restaurer 1,8 million d’hectares et mieux gérer 700 000 hectares de zones protégées. L’objectif est de réduire 145 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre et de renforcer les moyens de subsistance de plus de 3 millions de personnes dépendantes d’écosystèmes sains.

Restaurer les terres dégradées, c’est aussi protéger les espèces menacées, améliorer la qualité de l’eau et créer des opportunités économiques durables pour les communautés locales.

Partager les expériences

À Siem Reap, représentants des gouvernements, chercheurs, associations et partenaires internationaux ont échangé leurs expériences et visité des projets de restauration dans le parc national de Phnom Kulen, où les habitants travaillent avec les autorités pour régénérer les paysages et préserver le patrimoine culturel.

Cette première rencontre a posé les bases d’une coopération mondiale plus forte. L’ERIP, soutenu par le Fonds pour l’environnement mondial et coordonné par Conservation International, réunit plusieurs acteurs comme la Food and Agriculture Organization, l'International Union for Conservation of Nature, la Banque mondiale, l’International Fund for Agricultural Development et le Programme des Nations Unies pour l’environnement.

 

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Photo: ravy.sophearoth22

 

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