En 2024, le Cambodge a récolté 18 millions de dollars grâce aux plaques personnalisées. L'année a également vu une hausse impressionnante des véhicules électriques.
Une hausse des revenus grâce aux plaques personnalisées
Le ministère des Travaux publics et des Transports a généré 18 millions de dollars en 2025 grâce à la vente de 30.371 plaques d’immatriculation spéciales et personnalisées. Ce chiffre représente une augmentation de 12,5 % par rapport à 2024, où ces plaques avaient rapporté 16 millions de dollars.
"Lancée en 2016, cette initiative permet aux propriétaires de conserver leur plaque même en cas de vente de leur véhicule, une spécificité qui justifie le coût plus élevé de ces plaques par rapport aux plaques standard", explique l'AKP.
Elle permet aussi et surtout à la population lambda de savoir que "Makara 1" lui fait l'honneur d'emprunter sa rue... ce qui n'est pas rien.
Un parc automobile en constante expansion
En 2025, le ministère a enregistré 413.067 nouveaux véhicules. Les motos ont représenté la majorité des immatriculations avec 353.603 unités, suivies par les véhicules légers (54 692 unités) et les véhicules lourds (5.841 unités). Ces chiffres traduisent une demande croissante pour tous types de véhicules dans le pays.
Une augmentation spectaculaire des véhicules électriques
Le rapport ministériel souligne une croissance impressionnante du nombre de véhicules électriques. En 2025, 2.253 en ont été enregistrés, soit une hausse considérable par rapport à 2024, où seulement 313 véhicules avaient été recensés.
Une stratégie pour une mobilité durable
Le gouvernement royal du Cambodge (RGC) vise à réduire la pollution en favorisant les véhicules économes en carburant et en accélérant la transition vers les véhicules électriques. L’objectif est qu’en 2050, 40 % des voitures et 70 % des motos en circulation soient électriques. Par ailleurs, le RGC travaille à positionner le Cambodge comme un pôle régional et mondial de production de composants automobiles et électroniques, afin d’attirer des investissements et de stimuler les exportations.
À l'heure où le gouvernement français cherche partout les moyens de limiter ses dépenses et d'accroître ses revenus, je me demande pourquoi la vente de plaque personnalisée n'est pas encore en vigueur dans l'hexagone. J'imagine que tous les "Jacqui 52" se feront un plaisir de contribuer au redressement des finances publiques grâce à cet impôt totalement volontaire.
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