LePetitJournal.com accueille en ce moment une stagiaire, qui profite de son séjour pour découvrir ce pays qu’elle ne connaît pas. Accompagnée d’autres jeunes français, elle a posé ses valises dans le Mondulkiri pour un week-end. Elle nous fait part de ses impressions.
Située à une altitude moyenne, au nord-est de Phnom Penh, la province de Mondulkiri regorge de nombreux trésors. C’est un endroit privilégié par les voyageurs souhaitant découvrir des paysages sauvages et profiter d’une faune et d’une flore diverses. Entre son immense jungle, ses collines boisées et ses nombreux animaux sauvages, visiter Mondulkiri a été une belle découverte.
The Elephant Valley Project au secours des éléphants du Cambodge
Le point phare de ce week-end dans la nature a été la journée passée au sein du sanctuaire de The Elephant Valley Project. L’organisation non gouvernementale Elephant Livelihood Initiative Environment (E.L.I.E.) a pour objectif d'améliorer la santé et le bien-être des éléphants en captivité dans la province de Mondulkiri, de travailler à la conservation de l'habitat naturel des éléphants sauvages et de soutenir les populations locales qui travaillent avec ces créatures.
Elle a été fondée en 2006 et a commencé par fournir des soins vétérinaires et une éducation aux familles et aux communautés qui possédaient des éléphants en captivité dans la province de Mondulkiri.
Aujourd’hui, E.L.I.E gère plusieurs programmes et projets pour atteindre ses objectifs, notamment un programme de recherche et de suivi des éléphants, un programme de vétérinaires mobiles, un programme d'assistance aux organisations communautaires indigènes, et un projet d'écotourisme qui offre une approche alternative aux soins, à la réhabilitation et à la conservation des éléphants, The Elephant Valley Project.
A la rencontre de Darling et Doe
C’est au sein du sanctuaire de ce projet d’écotourisme que nous avons passé une journée. Ici, pas de tours effectués par les animaux, pas de distribution de nourriture, encore moins de balades à dos d’éléphant. Les organisateurs nous avaient prévenus avant que nous n’arrivions, le but de cette visite est d’observer les éléphants dans leur habitat naturel, pas de les déranger.
Et c’est ce que nous avons eu la chance de faire. Après environ une heure de trek dans la jungle, nous sommes tombés nez-à-trompe avec Darling et Doe, deux éléphantes de respectivement 60 et 45 ans. Nous avons pu les approcher d’assez près, et passer près de deux heures en leur compagnie, les observant tour à tour boire, manger ou encore se rafraîchir dans une rivière.
Notre guide Michael a également profité de notre visite pour nous donner un peu plus de détails sur les actions menées par le centre. En effet, sur les 12 éléphants que compte le domaine, 4 sont des animaux qui étaient maltraités par leurs anciens propriétaires – et que l’association a sauvés – et les 8 autres sont loués par les gérants du projet.
Cette location bénéficie à la fois aux familles propriétaires des éléphants et aux animaux eux-mêmes, puisque les familles – généralement pauvres - gagnent un peu d’argent et les éléphants n’ont pas à travailler.
Enfin, Michael nous a donné quelques astuces simples afin de reconnaître un éléphant en bonne santé, notamment le regarder de dos pour voir s’il est nourri correctement. Si c’est le cas, l’animal devrait paraître rond vu de dos.
Cette journée particulière aura été l’occasion de découvrir un coin plus sauvage du Cambodge et de faire la rencontre d’animaux magnifiques. Si vous avez un peu de temps, n’hésitez pas à vous rendre dans la province de Mondulkiri !
Et pour ceux qui sont à Siem Reap ou dans ses environs, il existe une structure similaire accueillant également des éléphants que l’on peut approcher, Kulen Elephant Forest.
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À bientôt.