Arrivé à Bucarest il y a deux ans, Ralph Parisot accompagne la montée en puissance de la French Tech Bucharest. Franco-roumain, il occupe aujourd’hui le poste de responsable développement, un rôle qui vient renforcer le travail engagé par les membres du board, les bénévoles et les partenaires depuis la création de l’initiative. Il agit au quotidien pour soutenir l’organisation, structurer les actions et faciliter les échanges entre les deux écosystèmes. Rencontre avec un homme de réseau, au service d’un projet collectif.
Notre mission, c’est de dynamiser les connexions économiques et technologiques entre la France et la Roumanie. Nous facilitons les échanges entre startups, grands groupes, investisseurs, institutions et talents. C’est une plateforme ouverte, faite pour créer des ponts, faire émerger des projets communs et valoriser l’innovation dans les deux pays.
Ralph, quel est votre rôle aujourd’hui au sein de la French Tech Bucharest ?
Ralph Parisot : Je suis responsable développement de la French Tech Bucharest depuis deux ans. Mon rôle est de coordonner l’organisation des événements, gérer les relations avec nos sponsors, suivre les aspects administratifs et accompagner la prospection de nouveaux partenaires.
Ce poste existe grâce à l’implication du Président Grégoire Vigroux, qui m’a fait confiance, et à la mobilisation active de plusieurs membres du board, comme Christian Le Maitre, Dylan Delhommois et Jérémy De France, qui donnent de leur temps au quotidien. C’est grâce à cet engagement collectif que nous avons pu professionnaliser la structure et gagner en efficacité.
En deux ans, quels sont les résultats marquants ?
La dynamique est très encourageante. Nous avons accueilli plus de 7 000 participants à nos événements depuis la création de la communauté.
Nous collaborons aujourd’hui avec plus de 35 sponsors, dont beaucoup nous renouvellent leur soutien chaque année. Parmi eux : Airbus, Alesonor, Animawings, Auchan, Bitcoin Romania, Bolt, BRD Groupe Société Générale, BRD Asigurări de Viață, Capgemini, Carrefour, Certsign, DHL, Engie, EY, Google, Groupama, Guerlain, Hotspot, HN Services, Michelin, Oracle, Positive Communication, Sabon, Société Générale GSC, Up, Universitatea Romano-Americană, Zitec, et Ziarul Financiar.
Quels ont été les événements phares de 2024-2025 ?
Nous organisons cinq évènements cette année.
Le premier, Sustainability Meets Profitability, a réuni plus de 400 participants en avril à l’Université Roumano-Américaine pour débattre de l’avenir du développement durable dans la tech.
Le second temps fort a été la French Tech Romanian Touch à l’ambassade de Roumanie en France, en juin. Nous y avons eu l’honneur de remettre le Prix de l’Influenceur à Cyprien, le célèbre YouTubeur franco-roumain aux 15 millions d’abonnés.
Puis, en juin également, la Summer Party a rassemblé 250 personnes dans une ambiance festive à la Rezidența9, un événement placé sous le signe du networking et de la convivialité.
Nous préparons actuellement la 6e édition de la French Tech Romanian Touch, prévue le 26 septembre 2025 à l’ambassade de France en Roumanie, où nous attendons plus de 500 invités.
Enfin, Inspiring Women in Business reviendra le 14 novembre 2025, toujours à l’Université Roumano-Américaine, pour mettre en lumière des parcours féminins inspirants dans le monde de l’entreprise.
Vous avez fait évoluer votre format. Pourquoi ce choix du networking ?
Oui, nous avons volontairement fait évoluer nos formats pour nous concentrer davantage sur le networking. Cela correspond mieux aux attentes de notre public. Les retours sont excellents : les gens viennent pour se rencontrer, échanger, collaborer. Nous avons conservé deux formats de conférences fortes – Sustainability et Inspiring Women in Business – mais l’essentiel de notre impact réside aujourd’hui dans ces rencontres humaines et professionnelles.
Quels sont vos objectifs pour 2026 ?
Nous allons poursuivre avec cinq événements, en maintenant un haut niveau d’exigence. Le calendrier sera bientôt annoncé. Nous continuerons à renforcer notre dimension internationale, notamment grâce à nos partenaires comme Airbus, qui envoient déjà des intervenants depuis l’étranger. L’idée est d’amplifier notre visibilité tout en conservant l’esprit communautaire qui nous unit.
Comment résumeriez-vous la mission de la French Tech Bucharest ?
Notre mission, c’est de dynamiser les connexions économiques et technologiques entre la France et la Roumanie. Nous facilitons les échanges entre startups, grands groupes, investisseurs, institutions et talents. C’est une plateforme ouverte, faite pour créer des ponts, faire émerger des projets communs et valoriser l’innovation dans les deux pays.
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