Selon une décision du Conseil suprême de la défense nationale (CSAT), la Roumanie participera avec 200 soldats à l'opération militaire d'évacuation et de réinstallation des citoyens afghans qui ont travaillé pour les missions de l'OTAN en Afghanistan et des membres de leurs familles. Les forces roumaines participeront à l'opération à partir du mois d'août, pour une durée maximale de 6 mois, a rapporté Agerpres.
"L'opération de l'OTAN consistera principalement à retirer des citoyens afghans de bases temporaires au Koweït et au Qatar et à les réinstaller dans des bases temporaires sur le territoire d'Etats alliés", a déclaré la présidence roumaine dans un communiqué.
« Les membres du CSAT ont conclu que la gestion des conséquences de la situation en Afghanistan à court, moyen et long terme, y compris en termes de leçons apprises, sera l'un des aspects importants d'une coopération pratique améliorée en complémentarité entre l'OTAN et l'UE, et la Roumanie. participera à cet effort », indique le même communiqué.
Le CSAT s'est réuni mercredi 25 août pour discuter de la situation en Afghanistan et de ses implications pour la Roumanie.
« Pour la Roumanie, le changement de régime en Afghanistan peut avoir des conséquences sécuritaires en raison des dangers posés par l'extrémisme, le terrorisme, l'exportation de l'instabilité dans la région, le trafic de drogue et d'armes, la migration illégale, qui doivent être combattus. Dans ce contexte, la Roumanie prendra les mesures nécessaires et restera engagée à défendre les intérêts nationaux et nos citoyens et, dans une égale mesure, participera, en solidarité, avec nos partenaires et alliés, à l'effort international pour surmonter cette crise », a également déclaré la présidence roumaine à l'issue de la réunion du CSAT.
Les membres du CSAT ont également décidé que le pays poursuivrait ses efforts pour amener en toute sécurité en Roumanie des citoyens afghans ayant travaillé avec les autorités roumaines et des organisations internationales, des étudiants boursiers en Roumanie, des journalistes, des militants des droits humains ou des magistrats.
Les membres du CSAT ont également décidé d'activer le comité interministériel de la Coalition nationale pour l'intégration des réfugiés. « Le ministère de l'Intérieur évaluera d'urgence la capacité d'accueil des réfugiés/demandeurs d'asile et la possibilité d'étendre cette capacité », a déclaré la présidence.
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