Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

40% des salariés roumains changeraient d'emploi s'ils devaient retourner au bureau

40% des salariés roumains changeraient d'emploi s'ils devaient retourner au bureau40% des salariés roumains changeraient d'emploi s'ils devaient retourner au bureau
Écrit par Grégory Rateau
Publié le 15 septembre 2022, mis à jour le 16 septembre 2022

Selon une nouvelle enquête, quatre employés sur dix en Roumanie commenceraient à chercher un autre emploi si leur employeur leur demandait de travailler principalement au bureau.

 

Malgré la fin de la pandémie, de nombreux employés roumains préfèrent toujours travailler à domicile. Les données centralisées par Undelucram.ro, la plus grande communauté de salariés de Roumanie, montrent que la majorité des salariés interrogés (61%) travaillent à domicile entre 3 et 5 jours par semaine. 72% déclarent vouloir continuer à le faire, tandis que seulement 28% aimeraient retourner au bureau et y travailler la plupart du temps.

Ceux qui préfèrent travailler à domicile ont choisi ce mode de travail parce qu'ils le trouvent plus efficace (62% des salariés) ou parce qu'ils peuvent aussi s'occuper de leur famille et de leur maison pendant les heures de travail (57%). Environ 13 % déclarent aimer travailler à domicile car cela leur permet d'avoir un autre emploi.

Environ 65 % des employés ne retourneraient au bureau que si l'entreprise l'exigeait. La moitié des répondants travailleraient depuis le bureau pour socialiser, et 27% pour des raisons d'efficacité.

Cependant, si l'entreprise leur demandait de travailler 3 à 5 jours par semaine depuis le bureau, 54 % ne seraient pas d'accord et environ 40 % d'entre eux commenceraient à chercher un autre emploi. 25% accepteraient la décision d'aller au bureau parce qu'ils n'ont pas d'alternative.

83% des experts RH déclarent avoir discuté cette année au sein du service ou avec la direction de l'entreprise de l'idée de rappeler les salariés pour travailler principalement depuis le bureau. La grande majorité (90 %) déclare également que la direction soutient un équilibre entre le travail au bureau et le travail à domicile.

Les principales préoccupations des spécialistes RH concernant le travail à distance sont : le fait que les employés ne communiquent plus aussi bien entre eux, ce qui peut nuire à l'efficacité (33%), la tendance des employés à ne plus vouloir travailler depuis le bureau (29%) , l'efficacité des collaborateurs (24%), le maintien de la motivation des collaborateurs (24%), le fait que les initiatives RH ne sont plus assez visibles (10%), et le fait qu'il y a une crise économique et que les collaborateurs doivent être plus solidaires et efficaces, mais ils ne veulent pas retourner au bureau (8%).

« Bien que la pandémie soit passée, nous constatons très fortement ses effets sur le marché du travail. Plus précisément, plus de 60 % continuent de travailler à domicile et ne retourneraient au bureau que si on leur demandait de le faire », a déclaré Costin Tudor, fondateur et PDG d'Undelucram.

« Nous remarquons que pour plus de 65 % des spécialistes RH, les principales préoccupations concernant le travail à distance sont liées à l'efficacité. La solution est probablement que les employeurs soient le plus attentifs possible au bien-être des employés et trouvent de nouvelles méthodes pour motiver et fidéliser les employés en continu », a-t-il ajouté.

2 813 collaborateurs et 537 experts RH ont répondu à l'enquête Undelucram.

 

 

 

 

 

 

 

source

grégory rateau
Publié le 15 septembre 2022, mis à jour le 16 septembre 2022

Flash infos