Édition internationale

La Roumanie devient partenaire de SpaceX, annonce le Premier ministre

Le Premier ministre Marcel Ciolacu a salué mercredi le partenariat avec l'entreprise américaine SpaceX pour le développement d'une nouvelle technologie satellitaire.

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Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 1 mai 2025, mis à jour le 2 mai 2025

Mardi, le Premier ministre a annoncé sur la plateforme X qu'à la suite des « résultats positifs » des tests réalisés par l'entreprise américaine en Roumanie, le gouvernement soutenait pleinement le développement de nouvelles technologies de satellites NGSO (orbites non géostationnaires).


« Compte tenu des résultats positifs du premier test de ce type au monde, réalisé par SpaceX en Roumanie, le gouvernement soutient pleinement le développement de nouvelles technologies de satellites NGSO et charge l'ANCOM d'analyser activement et de promouvoir la révision des réglementations internationales actuelles concernant les limites d'EPFD », a écrit Marcel Ciolacu.

Le PDG de Starlink a répondu sur X au message du Premier ministre : « Merci ! C’est une avancée majeure pour permettre à tous les Roumains de bénéficier d’un internet vraiment rapide et sans latence. L’ANCOM fait un travail remarquable.»

En octobre 2024, l’Autorité nationale roumaine de gestion et de régulation des communications (ANCOM) a annoncé avoir réalisé, en collaboration avec le ministère de la Défense nationale et SpaceX, le premier test en conditions réelles au monde démontrant que les systèmes de satellites NGSO de Starlink peuvent fonctionner sans interférence avec les réseaux de satellites géostationnaires (GSO).

Les satellites NGSO (orbites non géostationnaires) gravitent autour de la Terre à des altitudes et des vitesses différentes de celles des satellites en orbite géostationnaire (GEO).

L’Autorité nationale de gestion et de régulation des communications (ANCOM) a annoncé mercredi qu’elle analyserait et promouvrait la révision des réglementations internationales actuelles concernant les limites de puissance surfacique équivalente (EPFD). Ce changement permettra une utilisation plus efficace du spectre radioélectrique et le développement de nouvelles technologies et de nouveaux services de communications par satellite.

"Conformément au mandat reçu du Premier ministre roumain, l'ANCOM analysera et promouvra activement la révision de la réglementation internationale actuelle relative aux limites EPFD au sein des groupes de travail des instances décisionnelles internationales. La modification de ces limites permettra une utilisation plus efficace du spectre radioélectrique et ouvrira la voie au développement de nouvelles technologies et services de communications par satellite par les entreprises du monde entier proposant ces services (SpaceX, Eutelsat/OneWeb, Amazon, etc.) », lit-on dans le communiqué de presse publié mercredi par l'ANCOM.

Selon la source citée, lors de la dernière Conférence mondiale des radiocommunications (CMR-23), il a été souligné que les limites EPFD ont été élaborées et approuvées il y a 25 ans. Les systèmes NGSO (systèmes en orbite de satellites non géostationnaires), qui fonctionnent dans certaines bandes de fréquences, sont tenus de respecter ces limites afin de garantir qu'ils ne causent pas d'interférences préjudiciables aux réseaux OSG (orbite de satellites géostationnaires).

Dans ce contexte, l'Union internationale des télécommunications (UIT) a été chargée de mener des études techniques sur la possibilité de modifier les limites d'EPFD et devrait présenter les résultats dans quatre ans, lors de la prochaine CMR, sans implications réglementaires à ce stade.

« Suite à l'essai pilote mené en Roumanie par SpaceX, qui partagera ses conclusions lors des réunions internationales de l'UIT, l'ANCOM soutiendra activement la mise à jour de la réglementation relative à l'utilisation efficace et sûre du spectre radioélectrique pour les communications par satellite. Cet essai pilote a été une première pour la Roumanie et le monde, illustrant une collaboration efficace entre l'autorité et l'industrie. Il a démontré que les systèmes modernes de communications par satellite peuvent coexister avec les infrastructures existantes, permettant ainsi le développement de nouveaux services en Roumanie et à l'international », a conclu l'ANCOM.

source: romanianjournal.ro

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