COVID-19 - La mairie veut payer les bucarestois pour se faire tester

La mairie se propose de verser à chaque personne testée 200 RON (41 EUR). Il s'agit bien sûr d'un projet en cours de décision et qui sera discuté par le Conseil général de Bucarest. Le projet vise à tester environ 11 000 habitants et le budget du programme serait de 2,23 millions de RON (460 000 EUR).
Il n'est cependant pas très clair de déterminer, si oui ou non les résidents de Bucarest qui se feront tester dans le cadre de ce programme, obtiendront l'argent pour eux-mêmes ou si les 200 RON serviront plutôt à couvrir le coût des tests ainsi effectués.
"À partir du 15 mai, l'état d'urgence prendra fin et l'état d'alerte sera déclaré. Nous proposons que les mesures et actions qui seront adoptées pendant l'état d'alerte comprennent le test de population asymptomatique, qui est un vecteur important de transmission communautaire du virus du SRAS-CoV-2. Dans ce sens, le Bucharest Hospitals and Medical Services Administration a présenté une proposition de projet visant à limiter la propagation du virus du SRAS-CoV-2 parmi la population de Bucarest. La municipalité propose un soutien financier de 200 RON par bénéficiaire pour le test PCR de personnes asymptomatiques, pour détecter l'infection par le virus du SRAS-CoV-2 ", peut-on lire dans un rapport signé par Madame le maire de Bucarest Gabriela Firea, cité par Economica.net.
Le projet de tester la population de Bucarest pour le COVID-19 a été porté à l'attention du public depuis la fin mars. À l'époque, l'ancien ministre de la Santé, Victor Costache, a déclaré que tous les habitants de Bucarest seraient testés par une large opération de porte à porte. Sa déclaration a été largement débattue car la Roumanie ne pouvait pas tester plus de 2 000 personnes par jour à ce moment-là. Peu de temps après, Costache a démissionné.
Le directeur de l'Institut Matei Bals pour les maladies infectieuses à Bucarest, le Dr Adrian Steinu Cercel, a ensuite déclaré qu'environ 10 000 bucarestois seraient testés dans le cadre d'une étude scientifique. Cependant, le ministère de la Santé a déclaré à l'époque qu'il n'avait pas approuvé une telle étude ni payé pour cela.