Au cours des discussions concernant la fusion entre Berlin et Brandebourg qui se sont tenues lundi dernier à Potsdam Dietmar Woidke, Premier ministre du parti socialiste allemand, s'est montré réticent à un tel projet. Les principales raisons invoquées par ce dernier sont que la capitale allemande perdrait son statut de "Bundesland" et, que les habitants des deux villes, Brandebourg en comptant 2,5 millions et Berlin 3,5, devraient donner leur accord avant toute action politique. Dietmar Woidke propose de continuer à développer l'industrie ainsi que l'économie des deux villes sans changer l'ordre des choses. Udo Wold, du parti d'extrême gauche allemand Die Linke, souhaite à l'inverse la fusion de ces deux villes à condition que la ville de Berlin investisse 63 milliards d'euros pour atténuer les inégalités économiques qui séparent les deux villes. Le projet, loin d'être consensuel, est encore loin de voir le jour.
Diana D'Angelo (lepetitjournal.com/berlin) mercredi 30 octobre 2013
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