Les marchés de Noël allemands ont bien lieu cette année, mais sous un niveau de sécurité renforcé qui fait parfois exploser les coûts pour les villes et certains organisateurs privés. Entre barrières anti‑véhicules, caméras supplémentaires et personnel formé spécifiquement, une partie de la facture est désormais répercutée sur les exposants et les visiteurs.
En Allemagne, les marchés de Noël 2025 se déroulent sous haute sécurité, dans le sillage des attaques de Berlin en 2016 et de Magdebourg en 2024, qui ont relancé le débat sur la protection des grands rassemblements. Blocs de béton, barrières anti‑intrusion, contrôle des accès, vidéosurveillance et présence accrue de policiers et d’agents de sécurité sont devenus la norme dans de nombreuses villes.
Selon l’Association fédérale du marketing des villes et communes (BCSD), les coûts liés aux événements publics, dont les marchés de Noël, ont bondi en moyenne de 44% en trois ans. D’après le Tagesschau, à elle seule, la facture sécurité devrait encore augmenter de 15 à 25% en 2025, une charge difficile à absorber pour les petites communes. Les autorités locales demandent que les Länder prennent davantage le relais, au nom de la lutte antiterroriste.
À Berlin, cette évolution s’illustre notamment au WeihnachtsZauber de Gendarmenmarkt. Là-bas, l’entrée à 2 euros contribue aussi au financement du dispositif de sécurité, qui combine comptage en temps réel, vidéosurveillance et filtrage aux divers accès. Pour les millions de visiteurs attendus dans le pays, ces mesures visent à préserver la magie de l’Avent tout en restant vigilant.
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