Émilie Mullier est une Française installée à Berlin, mais c’est aussi une sportive semi-professionnelle. Son parcours, fruit d’une rigueur et d’une motivation hors norme, ses exploits ainsi que son expérience de sportive dans les rues berlinoises rendent son histoire passionnante à raconter. À quelques jours du marathon de New York, elle nous a raconté le lien qui l’unit au sport… et à l’Allemagne.


Dans notre série de portraits de personnalités francophones vivant à Berlin, nous avons l’habitude de relater des parcours hors du commun… Dans le cas d’Émilie Mullier, les mots qu’il conviendrait d’utiliser seraient plutôt « impressionnant », « bluffant » ou « inspirant ».
Émilie va courir ce dimanche le marathon de New York , une performance en soi déjà remarquable, mais qui prend une toute autre dimension lorsqu’on sait qu’Émilie a couru la semaine dernière le marathon de Francfort et, la semaine précédente, celui d’Amsterdam. Ce sera donc son troisième marathon en trois semaines, et son cinquième en sept semaines, puisqu’elle a également terminé les marathons de Berlin et de Sydney plus tôt dans l’année.
Le sport, une passion qui grandit petit à petit
Le sport est venu progressivement dans la vie d’Émilie. Après ses études, elle s’installe à Berlin et commence sa vie professionnelle. Un jour, une amie l’emmène voir le marathon de Berlin. En voyant passer les coureurs derrière les barrières, Émilie tombe amoureuse de ce sport.
Elle commence alors à s’entraîner et profite de la multitude d’espaces verts berlinois pour pratiquer la course à pied. Cette pratique sportive devient rapidement cruciale pour Émilie : pour elle, il est indispensable de maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie sportive, d’autant qu’elle se sent d’autant plus épanouie dans son travail lorsqu’elle fait du sport.
Émilie découvre ensuite le marathon de Berlin, l’un des sept marathons majeurs. Une fois celui-ci terminé, une idée germe dans son esprit : finir les sept marathons « majors ». C’est ainsi que commence un voyage de Tokyo à New York, en passant par Boston et Sydney.
Ce tour du monde des « majors », Émilie l’aura accompli deux fois, une superbe manière de voyager tout en réalisant ses rêves sportifs.

Chaque année depuis, Émilie court davantage que la précédente, sans jamais se lasser.
Quand je finis un marathon, le sentiment de bonheur que je ressens est le même que lorsque j’ai terminé mon premier.
C’est ainsi qu’elle aborde aujourd’hui son 40ᵉ marathon, toujours aussi épanouie dans sa passion.
Une passion, mais aussi des performances
Émilie s’apprête à courir trois marathons en trois semaines, une performance qu’elle attribue à sa capacité à gérer son corps, compétence développée au fil de ses entraînements. Elle attribue aussi ses performances à la diversité de son entraînement.
En effet, Émilie est marathonienne, mais également triathlète : elle pratique l’Ironman. Et même si elle se dit très fière d’avoir terminé les six marathons majeurs, sa plus grande fierté reste ses résultats en Ironman. L'’épreuve d’endurance ultime : 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42 km de course à pied.
Si beaucoup passent par l’étape du triathlon avant de se lancer dans un Ironman, ce n’est pas le cas d’Émilie, qui s’est directement engagée dans son premier. Une discipline qui semble lui plaire, et lui réussir, puisqu’en 2024, elle se qualifie pour ce qui demeure aujourd’hui sa plus grande fierté sportive : les championnats du monde d’Ironman à Nice.
C’était un rêve, c’était inespéré.
Émilie a donc récemment réalisé plusieurs de ses objectifs et de ses rêves : participer aux championnats du monde d’Ironman, courir trois marathons en trois semaines… Tous ses défis fous semblent désormais derrière elle, mais elle en veut toujours plus !
Dans les mois à venir, Émilie se fixera de nouveaux objectifs encore plus ambitieux. En premier lieu : participer à nouveau aux championnats du monde d’Ironman, mais cette fois-ci à Hawaï, berceau de la discipline — un véritable aboutissement pour elle.
Encore plus fou : en juin prochain, elle tentera de terminer deux Ironman à seulement sept jours d’intervalle.
Un défi d’une exigence physique extrême, mais qui ne semble pas hors de sa portée.

Une habituée du sport à Berlin
Ce n’est pas tous les jours que l’on peut interviewer une athlète semi-professionnelle vivant à Berlin. Il était donc intéressant de connaître son avis sur la pratique du sport dans la capitale allemande. C’est une ville très étendue, il y a des parcs, c’est bien aménagé, les infrastructures sont excellentes en Allemagne. Émilie, comme beaucoup d'athlètes berlinois, souligne la qualité des infrastructures de la ville pour la pratique sportive.
La présence de vastes parcs, de nombreuses piscines municipales, ainsi que la possibilité de quitter la ville pour profiter des beaux paysages et des routes du Brandebourg, idéales pour le vélo, rendent la région idéale pour les sports d’endurance. Émilie en est l’exemple parfait : pour elle, le sport est le meilleur moyen de trouver un équilibre dans la vie, et il peut nous mener très, très loin !
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