Édition Berlin

Quatrième acte : la grève de la BVG demandé par le syndicat Verdi se durcit

Pour la quatrième fois depuis le début des négociations, Verdi appelle à une grève d’avertissement, prévue les 19 et 20 mars 2025. Les Berlinois vont devoir s’adapter face à une nouvelle paralysie des transports publics. Métros à l’arrêt, tramways et bus hors service : le réseau de la BVG sera fortement impacté par le mouvement social de 48 heures initié par le syndicat.

Pont du métro sur le canal Landwehr et bâtiment de la BVGPont du métro sur le canal Landwehr et bâtiment de la BVG
BVG - U-Bahnbrücke Landwehrkanal © JoachimKohler-HB - Wikimedia Commons
Écrit par Eva Cahanin
Publié le 18 mars 2025

Les négociations entre Verdi et la BVG s’enlisent dans un marathon de discussions sans issue. Malgré la concession d’un contrat de 24 mois par la BVG, le syndicat estime que l’offre reste bien en deçà des attentes. Après des semaines de pourparlers de longue haleine, l’exaspération gagne du terrain. Verdi réclame une revalorisation salariale de 750 euros par mois pour compenser la hausse du coût de la vie, tandis que la BVG, inflexible, ne propose que 375 euros, avec la promesse d’une augmentation progressive. À mesure que le dialogue patine, la menace d’un conflit prolongé se fait plus pressante.

Durant ces deux jours de mobilisation, le trafic des U-Bahn, tramways et bus sera totalement interrompu, plongeant la capitale allemande dans un chaos prévisible. Seuls les S-Bahn et trains régionaux, exploités par Deutsche Bahn, continueront de circuler, bien qu’ils risquent d’être rapidement saturés.

Avec ce post Facebook publié ce matin, il est à se demander si la BVG compte agir d’ici les futures négociations ou préfère continuer de partager des jeux de mots sur les réseaux sociaux. 
 

Au-delà des perturbations immédiates, cette grève est simplement le reflet de l'inaction du service de transport sur les mauvaises conditions de travail et de rémunération des travailleurs qui assurent nos déplacements quotidiens. Avec l’inflation qui gèle leur pouvoir d’achat, la grogne s’amplifie. Ce bras de fer avec la BVG s’inscrit dans un climat social tendu, où d’autres secteurs ont déjà exprimé leur mécontentement, à l’image du personnel aéroportuaire en 2024.



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Eva Cahanin
Publié le 18 mars 2025, mis à jour le 18 mars 2025

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