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Halloween: des légendes urbaines à Barcelone à vous glacer le sang

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CC Nikodem Nijaki
Écrit par Lepetitjournal Barcelone
Publié le 29 octobre 2022

La ville de Barcelone peut être un très bon terrain pour expérimenter les légendes les plus folles. L'histoire terrifiante la plus connue est certainement celle d'Enriqueta Martí, mais il en existe bien d'autres. En voici une sélection. Ames sensibles s'abstenir.



Les fantômes du métro

Il y a quelques années, une série d'accidents dramatiques se sont déroulés dans le métro, suite à un "jeu" mortel auquel se prêtaient quelques téméraires. Ils s'accrochaient derrière où au dessus des wagons, à la quête de sensations fortes. Malheureusement, certains d'entre eux furent violemment électrocutés ou décédèrent d'une chute. Certaines personnes, usagers ou employés du métro, assurent voir des ombres se déplacer lors des derniers métros de nuit, particulièrement dans la station Plaça Catalunya.

La station maudite

Selon la légende urbaine entretenue depuis des décennies, les employés du métro de la ville n'aimeraient pas travailler de nuit dans la station Rocafort de la ligne 5. La raison? La station serait hantée. Cette frayeur collective provient d'une série de suicides qui auraient eu lieu dans les années 1930. Quatre personnes se seraient données la mort en se jetant sur les rails, en l'espace d'un mois à peine. La rumeur explique que la nuit, après le passage du dernier train (et donc une fois que l'accès aux stations est fermé au public), des personnes ont été vues sur les quais grâce aux moniteurs de contrôles. Mais il n'y avait pourtant personne après vérification par les agents de sécurité.
D'autre part, certaines personnes assurant avoir une "hypersensibilité" affirment avoir ressenti de très étranges sensations dans cette station, plus particulièrement dans les couloirs de sorties.

L'hôpital abandonné del Torax

Il s'agit d'un ancien hôpital sur la commune de Terrassa, juste à côté de Barcelone. Ouvert en 1952, il était destiné à accueillir des personnes souffrant de maladies respiratoires et pulmonaires. Rapidement, l'établissement lève de nombreuses rumeurs, à cause du nombre très important de suicides chez ses patients. On dit qu'ils se jetaient des étages en direction du jardin. Une autre rumeur explique que la mort lente et douloureuse qu'expérimentaient les patients de cet hôpital les poussait au suicide. L'hôpital fut fermé en 1986 et rouvrit ses portes pour accueillir des équipes de tournage de films d'horreur. Les rumeurs reprirent de plus belle en 2003, lorsqu'un jeune homme fut arrêté par la police pour avoir pénétré dans l'ancien hôpital et en être ressorti avec un foetus humain dans du formol. Plutôt surprenant pour un hôpital dédié aux maladies respiratoires.

L'hôtel de la terreur

Parmi les légendes urbaines les plus anciennes, l'une d'entre elle a de quoi effrayer les visiteurs de Barcelone. L'hostal Flor de Lis est une auberge qui existait au XVe siècle dans la rue du même nom. La légende parle d'un hôtel maléfique, dans lequel les étrangers qui y pénétraient n'en ressortaient plus. On ne retrouva pas de corps, ils étaient alors simplement portés disparus. Une explication macabre est alors avancée: les riches clients auraient été tués dans leur sommeil pour être dérobés, puis ils auraient été cuisinés et servis à table aux victimes suivantes.

Placeta d'en Marcus

Cette petite place du quartier Gotico aurait été le lieu d'exécutions et de tortures des prisonniers à l'époque médiévale. Depuis, on dit que de nombreux phénomènes paranormaux peuvent être observés sur cette place, où les âmes des personnes torturées à mort continuent d'errer.

L'ancien cimetière de Corralet

Juste derrière le marché de la Boqueria, il y un espace de jeu pour enfants. Difficile d'imaginer que ce lieu plein de vie était autrefois le cimetière de l'hôpital de la Santa Creu i Sant Pau. Les patients de cet hôpital étaient généralement des vagabonds ou des personnes pauvres dont les familles ne pouvaient pas payer les enterrements. Les corps étaient donc stockés dans ce cimetière dans des caisses en bois mais très vite une fosse commune fut utilisée. On dit que les propres mourants de l'hôpital étaient chargés de creuser cette fosse et d'y entreposer les corps, voilà pourquoi l'endroit serait chargé de douleur et de tristesse. Le cimetière a ensuite été fermé par la ville et recouvert.

La maison maudite de l'alchimiste

Dans le centre de Barcelone, une petite maison à l'angle de la rue Call et Manuel Ribé abrite une légende ancienne. L'histoire raconte qu'au XVIe siècle, un homme de confession juive y vivait avec sa fille, l'une des plus belles de la ville. Certains le nommaient sorcier, d'autres alchimiste, car le vieil homme réalisait des sortilèges et des potions. La fille de l'alchimiste sortit avec un jeune homme de confession chrétienne, mais lassée de devoir se cacher, elle demanda au jeune homme de l'épouser. Celui-ci préféra refuser compte tenu de leurs religions différentes, et la fille rompit avec lui. Vexé, le jeune homme aurait alors contacté l'alchimiste pour se venger, en lui demandant une fleur empoisonnée pour tuer une femme. L'alchimiste s'exécuta sans savoir à qui elle était destinée. Quand il se rendit compte de son erreur, sa fille était morte. Il abandonna alors sa maison, après l'avoir maudite.

Carrer Montcada

Cette rue du Born est l'une des plus ancienne du quartier. Elle entretient des légendes de fantômes qui hanteraient ses murs durant la nuit. La rumeur vient du fait que de nombreux assassinats ont eu lieu dans cette rue que ce soit au XVIIIe siècle ou de nos jours. Les âmes des personnes assassinées seraient restées sur les pavés pour se venger.

 

Perrine LAFFON (lepetitjournal.com Espagne) Jeudi 29 octobre 2015
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