Trois enfants français survivent à des cuboméduses à Koh Samui

Par Catherine Vanesse | Publié le 21/11/2019 à 00:00 | Mis à jour le 22/11/2019 à 03:58
Photo : courtoise M. Athmane Aggoune - Hugo, un jeune français de 12 ans s'est fait attaqué par une cuboméduse à Koh Samui
attaque-cubomeduse-koh-samui

Un jeune français de douze ans survit à une piqûre de cuboméduse ou méduse-boîte à Koh Samui après avoir fait un arrêt cardiaque et été plongé dans le coma pendant deux jours. Deux autres jeunes filles, plus légèrement touchées sont hors de danger. 

Cela devait être la dernière journée à la plage de Lamai à Koh Samui avant de rentrer en France pour cette famille originaire du Var. Le mardi 12 novembre, M. Athmane Aggoune barbote dans l’eau avec sa fille, son fils, et la fille d’amis, les trois enfants âgés respectivement de 14, 12 et 9 ans. 

“Nous n’étions même pas à un mètre de la plage, il devait y avoir 30 ou 50 centimètres d’eau quand mon fils et les deux filles se sont fait piquer par une méduse-boîte, ils sont sortis de l’eau en panique et mon fils a fait un arrêt cardiaque. Un employé du bar à côté nous a pris sur son scooter, il conduisait pendant que je faisais un massage cardiaque à mon fils Hugo” raconte M. Aggoune. 

Direction l’hôpital de Koh Samui où le jeune garçon est plongé dans un coma artificiel. Les deux jeunes filles arrivent un peu après, leurs brûlures sont moins importantes, elles passeront néanmoins une journée complète aux soins intensifs et resteront deux jours au Koh Samui Hospital avant de pouvoir rentrer en France. De son côté, le fils est transféré en jet privé au Bangkok Hospital le mercredi matin. Il sortira du coma deux jours plus tard, le jeudi 14 novembre. 

Transparente, la cuboméduse est difficile à apercevoir. Elle affectionne particulièrement les eaux peu profondes, où se trouvent les poissons dont elle se nourrit. Ses filaments, très venimeux, peuvent mesurer jusqu’à trois mètres de long et laissent des marques de brûlures  importantes sur le corps comme en témoignent les jambes d’Hugo. 

Considérées parmi les plus dangereuses au monde, le plus souvent, les piqûres de cuboméduses entraînent des vomissements ou la nausée, diarrhée, douleurs abdominales, des spasmes musculaires, picotements ou engourdissements. Dans les cas les plus rares, elles peuvent causer des difficultés respiratoires, le coma et la mort par arrêt cardiaque en seulement quelques minutes. Certains spécialistes estiment qu’une victime qui est toujours en vie plus de cinq minutes après avoir été piquée survivra.

“C’est la quatrième fois que nous venons en vacances ici, je n’avais jamais entendu parler de ces méduses, j’ignorais qu’il en existait des mortelles! Sur la plage, je n’ai vu aucun panneau qui disait qu’il fallait faire attention” ajoute le père de famille. “Les vacances ont failli tourner au drame! J’ai trouvé le personnel à l’hôpital de Koh Samui d’une incroyable efficacité et heureusement que nous étions assurés, notre assurance a tout pris en charge. Là, nous attendons l’arrivée d’un médecin français pour pouvoir reprendre l’avion vendredi pour la France, c’est obligatoire qu’un médecin voyage avec nous”. 

Fin octobre, un Russe de 10 ans a lui aussi fait la désagréable expérience des piqûres de cuboméduse sur la plage de Lamai rapporte le journal Khaosod English.  

“La méduse-boîte est présente tout au long de l’année à Koh Samui et plus encore entre juillet et octobre” explique la vice-présidente de l’association du tourisme à Koh Samui Krissana Pornhomkoh au site anglophone. Au total, 11 personnes auraient déjà été piquées par des cuboméduses cette année, un nombre légèrement inférieur à l’année dernière. 

En 2015, une touriste allemande de 20 ans avait perdu la vie à Lamai à cause de la cuboméduse quelques mois après le décès d’une Thaïlandaise de 31 ans sur l'île voisine de  Koh Phangan. En août 2014, un enfant français de 5 ans avait été tué par le venimeux animal à Koh Phangan.

Suite à ces décès, des panneaux d’avertissement et des kits de soins ont été installés sur les plages à Koh Samui, malheureusement, tous ne semblent pas être visibles. 

catherine_vanesse-LPJ-Bangkok

Catherine Vanesse

Après avoir travaillé pendant 8 ans pour RTL Belgique, Catherine s’est expatriée en Thaïlande de 2013 à 2022, collaborant avec des médias locaux ainsi que Lepetitjournal.com pour qui elle a notamment co-dirigé la rédaction de Chiang Mai de 2020 à 2022
3 Commentaire (s) Réagir
Commentaire avatar

Cricri76300 ven 10/01/2020 - 13:49

J'ai aussi eu à faire à ces méduses, nombreuses dans le sud de la Thaïlande, j'étais restez à plusieurs mètres, mais les tentacules sont très longues, et recrache du venin..!., j'ai vais eu les bras et les jambes toutes brûlées..!., J avais été voir un médecin à Phuket, qui était sortie sur le seul de ça porte pour expliquez à tous le monde qui fessaient la queu pour consultez..!. Et depuis je ne vais plus dans le sud, après 30 ans de voyage en Asie, je préfère de loin le nord, Chiang mai, Chiang rai..!., il y a moins de touristes..!, je préfère évité ces hordes de touristes qui viennent tout saccagez par leurs présences . Le nord est plus authentique, moins chère, moins d'attrape touristes. Découvrir les ethnies des montagnes..! Les thaïlandais sont des gens très gentils et avec de bonnes manières, je suis content lorsque j ai la chance de parlez en Thaï avec eux..!. Ils sont toujours épatez de rencontrez un Farang qui parle leurs langue.!, et cela ouvre de nombreuses portes. Prochain voyage d'un mois en Janvier 2021

Répondre
Commentaire avatar

Patricia ven 22/11/2019 - 10:34

Nous ne sommes pas assez avertis des risques en Thaïlande! J'espère que les enfants vont bien

Répondre
Commentaire avatar

thierry berno ven 22/11/2019 - 04:43

Heureux d'entendre que le petit s'en soit sorti.

Répondre
À lire sur votre édition locale
À lire sur votre édition internationale