La pollution atmosphérique qui enveloppe particulièrement durant la saison sèche le grand Bangkok et des villes comme Chiang Mai est source d'inquiétude pour les habitants. Voici quelques éclairages sur les PM2,5 et comment réduire les effets négatifs de la pollution aux microparticules sur notre santé, celle de nos proches et surtout de nos enfants.
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PM (Particulate Matter) 2,5 fait référence à de minuscules particules d'un diamètre moyen inférieur ou égal à 2,5 microns qui sont présentes dans l'atmosphère et sont produites principalement par les véhicules, les usines, ou encore la combustion de déchets chimiques ou organiques.
L’extrême petite taille des PM2,5 signifie qu'elles peuvent passer facilement dans les voies respiratoires et s’introduire dans le système sanguin.
Les effets de ces émanations sur le corps sont multiples. On note par exemple une diminution des antioxydants dans l'organisme, pouvant provoquer des inflammations respiratoires chez les personnes âgées et les jeunes enfants. Chez les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques telles que les allergies et l'asthme, l’exposition prolongée à une pollution aux microparticules accroit le risque de crise avec, sur le long terme, une réduction des fonctions pulmonaires. Et il n’est pas sans dire que les personnes ayant des problèmes cardiovasculaires peuvent voir leur état s’aggraver en présence de taux élevés de PM 2,5.
Conseils pour prémunir les enfants contre la pollution
Un certain nombre de symptômes tels qu'un écoulement nasal inhabituel, une toux, des éternuements, des douleurs dans la poitrine, une difficulté à respirer ou des yeux rouges, larmoyants et qui piquent, peuvent indiquer qu’un enfant souffre des polluants atmosphériques, ou du moins qu'il a inhalé de grandes quantités de PM2,5. Si l'enfant présente l'un de ces symptômes, il est préférable de l’emmener consulter un pédiatre pour effectuer un examen médical détaillé. Et si cela est jugé nécessaire, un médecin spécialiste pourrait alors être amené à intervenir.
Voici quelques conseils pour prémunir les enfants contre les effets de la pollution atmosphérique lorsque les taux sont élevés :
- Restreignez les activités de plein air.
- Dans les cas où les enfants doivent se rendre en extérieur, assurez-vous qu'ils portent un masque de anti-pollution N95 qui couvre la bouche et le nez. «Les masques N95 offrent une protection contre les microparticules, notamment les PM2,5, les petits virus et les infections bactériennes, comme la tuberculose. Ces masques offrent une protection élevée contre la poussière et la pollution de l'air en filtrant au moins 95% des particules de poussière mesurant entre 0,1 et 0,3 microns. Les masques N95 sont efficaces à condition qu'ils soient correctement ajustés au préalable. Pour cela, il suffit de pincer la partie supérieure du masque pour l’ajuster fermement à l'arête nasale. Ensuite, il faut bien serrer les sangles puis vérifier si de l'air s'échappe en inspirant et expirant fortement.
- Fermez toutes les fenêtres et portes pour empêcher les polluants de pénétrer dans la maison.
- Assurez-vous de réduire autant que possible toute source supplémentaire de pollution.
- Il faut bien s’assurer que les enfants souffrant d’anomalies congénitales, telles que l'asthme et les allergies affectant le système respiratoire, prennent bien les médicaments prescrits par leur médecin. Il est important que les parents se munissent d’une réserve de médicaments pour répondre rapidement en cas de crise.