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Pollution atmosphérique : le centre de la Thaïlande dans le rouge

Comme l’avaient annoncé les autorités thaïlandaises, la qualité de l'air s'est détériorée cette semaine sur les provinces du centre de la Thaïlande, Bangkok en tête, en raison de conditions météorologiques défavorables.

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Carte de la Thaïlande représentant les niveaux de pollution atmosphérique aux PM2,5 le 18 janvier à 9h30
Écrit par La rédaction de Bangkok
Publié le 18 janvier 2024, mis à jour le 22 janvier 2024

Jeudi matin (9h30), un peu plus d’une vingtaine de provinces étaient dans le rouge selon la classification des taux de pollution aux particules ultrafines, les PM2,5 (particules de moins de 2,5 microns) du site dédié au suivi des niveaux de PM2,5 de l'Agence thaïlandaise pour le développement de la géoinformatique et des technologies spatiales (Gistda). Le site classifie les taux de pollution aux PM2,5 selon cinq niveaux représentés par des codes couleur : le bleu et le vert signalent des taux jugés sains, le jaune un air modérément pollué, la couleur orange indique que des risques pour les personnes sensibles, et le rouge est considéré malsain.

Les PM 2,5 sont un mix de microgouttelettes et de particules solides pouvant être constituées par de la poussière, de la suie ou encore de la fumée. Elles sont si petites qu’elles peuvent se loger profondément dans les poumons et pénétrer dans le sang.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le niveau d'exposition maximum quotidien aux particules fines PM2.5 ne doit pas dépasser les 25 microgrammes par mètre cube. Il s'agit de l'une des principales mesures sur lesquelles est basé l'indice de qualité de l'air (AQI) utilisée par l’application IQAir.

Bangkok et ses environs connaissent généralement des épisodes de forte pollution au particules ultra fines en cette période de l’année, lorsque les conditions climatiques de la saison froide, caractérisées par un air plus sec et stagnant, sont peu favorables à la dispersion des polluants urbains.

À cela s’ajoute de grandes quantités additionnelles de particules issues des brûlis agricoles. Certains agriculteurs mettent en effet le feu aux déchets organiques laissés dans leurs champs après la récolte tandis que certains cultivateurs de canne à sucre incendient des champs entiers pour faciliter la collecte des plants, qui se déroule généralement de novembre à mars.


 

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