Le ministre de la Durabilité, de l'Environnement et de l'Economie bleue et porte-parole du gouvernement andalou, Ramón Fernández-Pacheco, a annoncé que l'Andalousie disposera d'un Observatoire du changement climatique marin, qui sera situé à Malaga et qui étudiera la température des eaux de la communauté, afin d'aider à prendre les bonnes mesures. Entre autres actions, sera étudié comment le changement climatique affecte les zones de pêche ou l'arrivée d'espèces exotiques envahissantes afin que des mesures puissent être prises rapidement.
Trois observatoires en Espagne
Lors de sa participation aux “Desayunos Informativos”, les petits-déjeuners d'information d'Europa Press Andalucía, en collaboration avec la Banque Unicaja, qui se sont tenus dans la capitale de Malaga, M. Fernández-Pacheco a expliqué qu'il n'existe en Espagne que trois observatoires de ce type, en Biscaye, à Vigo et aux Canaries, tous dans l’océan atlantique. Il sera donc le premier sur la Méditerranée.
Un lieu pour collecter des données
La mer est le plus grand régulateur de la température de la terre, la mer a beaucoup plus à dire sur le changement climatique que la terre
Pour le ministre du Développement durable et de l'Environnement, la mer est une source d’informations importante et cet observatoire va permettre d'analyser si la température de la mer augmente dans les zones les plus proches de la côte ou si elle affecte davantage l'intérieur des terres ou encore si cela affecte la reproduction des zones de pêche ou la propagation d'espèces exotiques envahissantes comme les algues asiatiques.
En bref, nous allons améliorer la collecte de données et étudier ces données de manière très précise afin de tirer des conclusions et de prendre des décisions
La mer est une importante source d’emploi en Andalousie
Le ministre a rappelé que, selon les données dont dispose son département, un emploi sur dix en Andalousie est lié aux activités liées à la mer. " L'économie bleue représente 300 000 emplois qui contribuent à environ 10,5 % du PIB de l'Andalousie et à quelque 17 000 millions d'euros de l'économie andalouse ", a-t-il ajouté.
Il a également souligné que l'économie bleue, c'est " entre 4 000 et 5 000 PME liées à la pêche, l'aquaculture, la construction navale, le transport maritime, la navigation de plaisance, la recherche et la formation maritimes, les ports et les activités portuaires, les industries d'extraction de minerais maritimes, le tourisme lié à la mer et au littoral, l'archéologie sous-marine... ".
Il a donc tenu à défendre l'élaboration de cette première stratégie pour l'économie bleue comme l'une de ses priorités, ainsi que celle de l'équipe de professionnels qui l'accompagne.
Subventions pour améliorer la gestion des déchets
En ce qui concerne la province de Malaga, le ministre a souligné l'engagement de l’Andalousie avec les politiques durables et l'économie circulaire, un engagement qui a été renforcé cette semaine lors du Conseil de gouvernement avec l'octroi de plus de 10 millions d'euros pour la transformation des déchets à Malaga et sa province, (des 57,3 millions pour toute l'Andalousie) à travers la gestion locale, somme auquel s'ajoute plus d'un million pour un point propre aussi à Malaga.
La durabilité, la conservation de l'environnement, la lutte contre le changement climatique et l'atténuation des effets sur l'environnement sont l'affaire de tous
Lors de son discours, il a tenu à réaffirmer l'engagement du gouvernement andalou en faveur de la durabilité et il a aussi rappelé que le développement ne doit jamais être en contradiction avec la conservation de l'environnement naturel.
Sur le même sujet
L'annuaire 
L'agenda 
