Lors de fouilles préalables au lancement de la centrale photovoltaïque Caparacena, des archéologues ont découvert une nécropole ibérique vieille de plus de 2 500 ans dans les communes de Chimeneas et Ventas de Huelma, révélant un pan méconnu de l’histoire ancienne de l’Andalousie.


Les travaux de suivi archéologique menés avant la mise en service de la centrale solaire Caparacena, d’une capacité de 150 MW et s’étendant sur 264 hectares entre Chimeneas et Ventas de Huelma (province de Grenade), ont permis de mettre au jour une nécropole ibérique datant du VIᵉ siècle avant J.-C.
Ce site funéraire, repéré en avril 2024 dans le cadre des obligations de préservation du patrimoine culturel avant les grands travaux d’infrastructures, a livré des urnes funéraires en céramique et divers ajours d’époque, offrant un précieux témoignage sur les rites funéraires des populations ibériques d’alors.
Selon les spécialistes impliqués, ce type de découverte enrichit significativement notre compréhension de la transition entre l’âge du Bronze et l’âge du Fer dans le sud de la péninsule Ibérique, illustrant notamment l’évolution des pratiques d’inhumation et de crémation.
La société énergéticienne qui porte le projet, Plenitude (groupe Eni), a souligné que ce vestige historique a pu être préservé et documenté grâce aux mesures de protection mises en œuvre lors des travaux. La mise en service de la centrale a été présentée lors d’un événement auquel ont participé représentants institutionnels et experts archéologiques.

Au cœur de l’Andalousie solaire, la découverte de cette nécropole ibérique rappelle que même les projets d’énergie renouvelable peuvent révéler des trésors du passé, conjuguant ainsi développement moderne et sauvegarde du patrimoine historique.
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