En réponse à un nouveau rapport sur le plastique à usage unique de Megan Woods, ministre de la recherche et des sciences, le gouvernement Néo-Zélandais a interdit les autocollants non-compostables pour fruits. Il en sera de même pour les cotons-tiges et les couverts en plastique à usage unique.
La Nouvelle-Zélande cherche à aller de l’avant après avoir déjà interdit les sacs en plastique à usage unique, une réforme qui a connu un franc succès auprès de la population. La Première ministre Jacinda Ardern est particulièrement investie dans cette lutte. Elle a d’ailleurs fait remarquer qu’elle recevait de nombreuses lettres lui demandant de traiter avec la plus haute importance la réduction des déchets.
Yesterday the government committed to the PM’s Chief Science Advisor’s action plan to tackle plastics in New Zealand. https://t.co/atM8O29u9D pic.twitter.com/OOUGxxUpAr
— Ministry for the Environment | Manatū mō te Taiao (@environmentgvnz) December 8, 2019
Le pays connait depuis longtemps de vrais problèmes concernant sa gestion de ses déchets. Depuis les années 1950, 8,3 milliards de tonnes de plastique ont en effet été produit dont plus de 80 % ont fini dans des décharges ou rejetés dans la nature. La réaction du gouvernement était donc primordiale.
Le gouvernement Néo-Zélandais a tout de même précisé qu’il ne se battait pas contre "tous les plastiques", seulement celui non recyclable et à usage unique, représentant environ 30 % du plastique produit.
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