Valencia, lieu idéal pour les nomades digitaux : témoignage du créateur de NomadWay

De Paris à Valencia, un chemin vers la liberté

Après plusieurs années passées dans des sociétés de conseil à Paris, Jean-Baptiste découvre Valencia en 2015, un peu par hasard, lors de ses vacances. Quelques années plus tard, alors qu’il travaille déjà en ligne comme développeur mobile, il décide d’y poser ses valises. 

 

« Le bureau traditionnel ne m’a jamais vraiment convenu », confie-t-il.

 

Depuis, il partage son temps entre son activité de développement et ses projets entrepreneuriaux, dans un cadre plus souple et plus équilibré qu’à Paris. 

 

 

Pourquoi Valencia plaît autant aux nomades digitaux ?

Pour Jean-Baptiste, Valencia réunit tout ce qu’un travailleur nomade peut espérer : une ville bien connectée, agréable et vivante. L’aéroport, situé à seulement une vingtaine de minutes en métro du centre, permet de voyager facilement dans toute l’Europe, tandis que la proximité de la mer offre un équilibre rare entre travail et détente. 

 

« On peut commencer sa journée dans un café du centre-ville et la finir les pieds dans l’eau », sourit-il. 

 

La ville séduit aussi par son ambiance internationale et ouverte, où il est facile de rencontrer d’autres personnes venues des quatre coins du monde. Seul bémol : la hausse du coût de la vie. Mais la Capitale du Turia reste, malgré tout, plus abordable que Madrid ou Barcelone, tout en offrant une meilleure qualité de vie.

Son autre conseil, essentiel : ne pas rester isolé. Beaucoup de nouveaux arrivants commencent seuls, parfois un peu perdus, et finissent par s’intégrer en rejoignant les événements pour nomades, les groupes de networking ou simplement un coworking convivial.

 

« À Valence, il y a toujours quelque chose à faire ou quelqu’un à rencontrer. Il suffit de franchir la porte ». Et pour le lieu de vie, Jean-Baptiste reste catégorique : peu importe le quartier, « la ville est agréable à vivre partout ».

 

 

Entre coworking, coliving et communauté

Au fil des années, Valencia est devenue un véritable hub de travailleurs indépendants. Les espaces de coworking et de coliving s’y multiplient. C’est justement dans l’un de ces espaces qu’est née l’application NomadWay qu’il a imaginée à Valencia. L’idée lui est venue en observant les allées et venues des nomades : des gens curieux, ouverts, souvent seuls dans une nouvelle ville, et qui finissent par se perdre de vue une fois le coworking quitté.

 

« Un coworking qui ne permet pas de vraies rencontres, ce n’est pas suffisant ».

 

NomadWay a donc été pensée comme un outil de lien social, permettant de rester connecté avec d’autres nomades et de découvrir les événements autour de soi. C’est une manière simple de garder contact, sans passer par des groupes fermés ou des réseaux commerciaux.

 

Une communauté en plein essor

Chaque année, Valencia attire un peu plus de nomades digitaux venus du monde entier. Jean-Baptiste le constate depuis son arrivée : les cafés, les coworkings et les événements dédiés aux travailleurs indépendants se multiplient. 

« Le mouvement s’accélère, observe-t-il. Beaucoup de gens quittent leur bureau pour retrouver une forme de liberté. Voir d’autres le faire, ça rassure et ça motive. »

Pour autant, cette évolution amène de nouveaux défis. Le travail en ligne, autrefois marginal, devient un marché à part entière, plus concurrentiel et exigeant. Selon lui, la clé pour durer sera la capacité d’adaptation.

 

« L’intelligence artificielle va transformer beaucoup de métiers. Ceux qui sauront l’intégrer dans leur façon de travailler pourront continuer à exercer où ils veulent », explique-t-il.

 

Pour Jean-Baptiste, Valencia incarne parfaitement l’esprit des nomades digitaux : un endroit où l’on peut travailler sérieusement tout en profitant d’une vraie qualité de vie. Entre liberté, rencontres et lumière méditerranéenne, elle offre aux nomades ce rare sentiment d’être à la fois ailleurs… et chez soi.