Eloïse Pinon-Larraz est une musicienne accomplie : depuis 2006, elle est altiste au sein de l’Orchestre de Valencia. Entre deux projets musicaux et ses concerts hebdomadaires au Palau de la Música, cette Orléanaise de 39 ans aux origines espagnoles, profite pleinement de sa vie valencienne.
Lepetitjournal Valence : Vous avez des origines espagnoles du côté maternel. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Eloïse Pinon-Larraz : Ma maman venait d’un petit village à côté de Saragosse. Elle a quitté son village parce qu’elle adorait la France pour l’image de culture et de liberté que ce pays représentait. Ma mère était très moderne, rebelle et elle était fascinée par la culture française. Dans les années 70, elle est partie à l’aventure en France, à Orléans, où je suis née il y a 39 ans.
Vous parliez espagnol à la maison ?
Petite ma mère me parlait en espagnol et mon père en français. Puis, j’ai dû partir vivre un an chez mes grands-parents maternels. Ma première année de scolarité s’est donc faite en Espagne où j’ai appris à lire en espagnol avant de lire en français lors de mon retour en France. Cependant, comme ma mère voulait vraiment que je m’intègre car elle avait peiné avec le français, par la suite, nous parlions en français à la maison toutes les deux.
Quel est votre parcours ?
Le mien c’est la musique. Ma maman travaillait à l’accueil du Conservatoire de musique d’Orléans. Elle avait toujours voulu être artiste mais elle n’en avait jamais eu la possibilité. Elle m’a donc inscrite au Conservatoire où j’ai appris le solfège et commencé l’alto. J’y ai vraiment pris goût ! Il y a une très bonne ambiance. Les premières années ne sont pas évidentes mais quand j’ai débuté les classes d’orchestre, cela m’a donné le goût de la musique et l’envie de continuer l’alto. En fait, dans ces ensembles, on concrétise ce que l’on apprend en cours, on le partage avec d’autres élèves et c’est vraiment très sympa !
Une question un peu candide mais que beaucoup de personnes se posent, je pense : quelle est la différence entre un alto et un violon ?
C’est une très bonne question. L’alto n’est pas facile à distinguer de par sa ressemblance physique avec le violon. De loin dans un orchestre, on ne fait pas forcément la différence mais dans la famille des cordes on trouve les premiers violons, les seconds violons et les altos, puis les violoncelles et les contrebasses qui sont bien plus grands car plus graves. L’alto est un peu plus grand qu’un violon mais est plus grave d’une quinte. L'accord d'n violon c’est « sol ré la mi » avec la corde de mi qui est la corde chantante. Nous les altos, c’est « do sol ré la ». Nous sommes donc la jonction entre les violons et les violoncelles.
Pourquoi avoir choisi l’alto plutôt que le violon ?
Je n’en avais aucune idée. A l’époque, au Conservatoire, nous faisions un an de solfège et après seulement nous choisissions un instrument. Ma mère avait observé tout ce qui se passait au Conservatoire : elle avait vu qu’il y avait beaucoup de violonistes, de pianistes, de flutistes mais pas beaucoup d’altistes. J’avais donc 7 ans lorsque j’ai débuté l’alto. Je me rappelle avoir pleuré en allant à mon premier cours car je croyais que dans mon étui, c’était un hautbois ! Mais non, soulagement c’était bien un alto !
Et de fil en aiguille, vous réalisez un parcours au Conservatoire, vous passez des concours. Comment êtes-vous devenue altiste professionnelle ?
En fait il y a différents cycles au conservatoire : l’élémentaire, le moyen et le supérieur. A partir du supérieur, on sait déjà si on veut se spécialiser professionnellement. Ce qui change surtout, c’est le rayonnement des écoles : il y a les écoles nationales de musique, les conservatoires de région et les conservatoires nationaux. J’ai d’abord fait tout mon cursus au Conservatoire d’Orléans. Ensuite, comme beaucoup, je suis montée à Paris car il y a de très bons centres d’études là-bas. J’ai eu d’excellents professeurs à Paris et j’ai eu la chance d’être présentée à Sabine Toutain, Alto Solo de l'Orchestre National de France. C’est une prof incroyable, une élève de Serge Collot qui était une légende dans le monde de la musique. J’ai passé trois années d’études au Conservatoire de Paris, rue de Madrid dans le quartier Europe où j’ai obtenu un premier prix. .
Rue de Madrid et quartier Europe : des noms prédestinés pour venir en Espagne ! Comment êtes-vous arrivée à Valence en tant qu’altiste ?
L’Espagne m’attirait : j’avais une véritable envie de connaitre mes racines. J’y allais au moins tous les étés pour rendre visite à mes grands-parents. Mais n’y allant que pour les vacances, j’avais une vision restreinte de l’Espagne. Je finissais mes études à Paris où je faisais un cycle DPMO, Département de Préparation aux Métiers d’Orchestre. Je réfléchissais à ce que je voulais faire de ma vie professionnelle, où je souhaitais m’installer.
Madrid c’était intéressant mais venant d’une capitale, je voulais un cadre de vie moins stressant. Je m’étais renseignée pour aller à Barcelone également mais mon diplôme français n’étant pas valable en Espagne, je devais en repasser un. Même si Barcelone disposait d’un très bon conservatoire, le diplôme n’aurait été valable qu’en Catalogne.
A côté de ça, Valence m’attirait car il y avait beaucoup de musiciens de haut niveau. J’en avais rencontré certains lors de mon étape parisienne. Comme je parlais espagnol, nous nous étions liés d’amitié. Et puis j’ai eu un chéri valencien qui m’a invité à Valence et je suis tombée amoureuse de la ville. Je me suis donc informée sur le Conservatoire. Par chance, un des professeurs était un ami d’un enseignant d’origine catalane qui travaillait à Orléans et qui connaissait ma mère. C’était en 2002. Je ne pensais pas rester aussi longtemps. En fait je n’ai jamais pensé à combien de temps j’allais rester ici. Et de fil en aiguille, cela fait 16 ans déjà !
Et donc, cela fait 12 ans que vous êtes à l’Orchestre de Valencia.
Oui ! En valenciano, la Orquestra de València qui est l’orchestre du Palau de la Música.
Est-ce que cela vous plait ?
Oui c’est ce que je voulais faire depuis toujours. J’adore ça ! Le principe de l’orchestre c’est un travail en équipe : on arrive chacun avec une partie de l’œuvre et tout prend son sens quand on est ensemble. Cela fonctionne aussi à l’instinct. C’est une collaboration : on écoute les autres et ils nous écoutent. Il y a un chef et c’est fondamental, mais c’est le travail d’équipe qui est formidable. Nous travaillons tous dans la même salle, tous les jours, plusieurs heures par jour. C’est un travail d'interprète mais aussi d’exécutant très exigeant physiquement. Il faut prendre soin de soi, donc je fais du pilates et de la natation pour une meilleure endurance.
Le principe de l’orchestre c’est un travail en équipe : on arrive chacun avec une partie de l’œuvre et tout prend son sens quand on est tous ensemble.
Quelle est la journée type d’un altiste à Valencia ?
La semaine type commence le dimanche car pour le lundi, je dois connaître l’œuvre que l’on interprétera le vendredi suivant. Donc c’est un peu comme si nous avions une réunion le lundi et il faut connaître son dossier. Le dossier c’est le concert du vendredi soir. Le dimanche, on fait les finitions des œuvres que l’on aura déjà commencé à étudier auparavant. En général il y a trois œuvres : une œuvre d’ouverture, un concerto et une symphonie. Le dimanche chacun peaufine les passages un peu plus délicats pour que le lundi cela fonctionne bien.
Cela vous prend combien de temps ?
Ecouter les œuvres en prenant des notes, en écoute active, on va dire deux heures. Je commence à travailler l’œuvre mentalement, comme les sportifs qui visualisent leur parcours. Ecouter, savoir qui joue le thème, distinguer si on fait le contrechant, si c’est plus secondaire, plus rythmique. C’est comme un travail de repérage. Ensuite en semaine, je me lève à 7h. Je commence par du yoga, je fais des étirements pour réveiller le corps et l’esprit pendant une petite vingtaine de minutes. Après avoir déjeuné, je pars pour le Palau où j’essaie d’arriver pour 8h30 ou 9h afin de m’échauffer avec des gammes. Je fais de la technique pendant une heure avant la répétition qui commence à 10h. On arrive tous un peu avant pour se placer, saluer les collègues et discuter avec le voisin pour voir les passages. La répétition c’est de 10h à 13h30 où l’on travaille tous ensemble avec le chef.
En général le lundi, c’est une lecture de l’œuvre et on travaille les passages à améliorer. Mais il y a d’autres chefs qui vont directement au passage le plus délicat, cela dépend. L’après-midi est plutôt flexible, on travaille, on étudie chez soi pour repenser les choses et que le lendemain on connaisse un peu plus les œuvres. En général je finis l’alto vers 20h par considération pour les voisins. Je fais très attention aux heures de sieste et de repos des espagnols. Sinon je fais du travail sur partition ou bien d’autres activités comme de la biodanse ou de l’art dramatique pour développer l’aspect scénique et encore bien d’autres choses qui nourrissent notre façon de jouer.
©Revelarte - Archivo Palau de la Música)
Vous jouez tous les vendredis ?
Le vendredi matin c’est la répétition générale et à 19h30 c’est le concert. Il faut signaler que le prix des entrées de nos concerts est franchement accessible. Les tarifs commencent à 10 euros. Les gens pensent qu'un concert de musique symphonique est aussi cher qu'un concert d’opéra. Mais l’opéra c’est un travail différent puisqu’il y a des chanteurs, de la mise en scène, des costumes. Un orchestre symphonique comme celui dans lequel je joue, propose des concerts plus fréquemment et la programmation change toutes les semaines. L'orchestre de Valence est l'orchestre résident du Palau de la Música, c'est celui de la ville et la Mairie fait un excellent travail en pratiquant des prix accessibles pour tous.
Après ces 12 années au sein de l'orchestre de Valence, quels sont vos plus beaux moments, ceux qui vous rendent fière, qui vous font frissonner en y repensant ?
Il y a plusieurs domaines. Dans le domaine musical, le concert du 19 janvier dernier avec le Sacre du printemps de Stravinsky avec comme chef invité, Lorenzo Viotti. Nous avons réalisé une version très tribale, viscérale. Nous l’avons vécu intensément et partagé avec le public. Tout le travail réalisé prend son sens à ce moment et cela vaut le coup. Quand on voit le public se lever, crier, c'est vraiment fort. Les gens qui nous félicitent en sortant, c'est à la fois beau et vraiment curieux. La sensation qui reste, c’est celle du travail bien fait et cela n'a pas de prix.
La musique est là pour nous inspirer, nous unir. Elle nous aide à nous connecter avec nos émotions et à nous rendre plus humains. En groupe c'est une très belle expérience de partage... Venir à un concert quel qu'il soit, et écouter de la musique en direct, c'est recevoir une énergie vraiment spéciale!
En 16 ans, vous avez dû voir la ville évoluer. Que retenez-vous de cette évolution ?
Je suis arrivée à l'apogée. Il y avait énormément de projets, des écoles de musique qui s’ouvraient aux instruments à cordes par rapport à la tradition des bandas. J'ai eu la chance de pouvoir ouvrir des nouvelles classes d’alto. Puis il y a eu la crise et ce fût terrible. Mais cela m'a montré la plus grande richesse de cette terre : les personnes. Elles ont cette capacité à lutter, à s'entraider, à trouver des solutions. Leur solidarité m'a beaucoup appris humainement. Quand on vient d'un autre pays avec ses propres idées, il faut savoir tout remettre en cause. Il faut aussi réussir à se retrouver parce qu’il est facile de se perdre alors même que nous sommes deux pays proches !
Je suis arrivée à l'apogée. [...] Puis il y a eu la crise et ce fût terrible. Mais cela m'a montré la plus grande richesse de cette terre : les personnes.
Quelles sont les différences, les traits marquants que vous avez relevés ?
Dans la mentalité je dirais la gentillesse mais aussi la peur. Le franquisme a laissé beaucoup de douleur, de rancœurs, de colère … La société s'est construite dessus et continue à fonctionner en référence à cette époque. Etant née en France, je n'ai pas grandi dans tout cela et j’ai été choquée. Ce qu’il s'est passé en Espagne est très fort et il faut se mettre à la place des gens qui ont grandi ici car cela peut surprendre surtout pour nous qui venons d'une démocratie plus ancienne, d'un modèle de révolution, d'égalité. La France et l'Espagne ont une histoire différente. Mais du coup, en Espagne, les gens compensent par une gentillesse incroyable et une grande générosité.
Vous retournez en France de temps en temps ?
Oui, mais moins qu’au début où je faisais de véritables tours de France, pour rendre visite à la famille et aux amis. Mais à Valencia je ne voulais pas trop côtoyer de français. En fait, quand on s'expatrie, il faut apprendre à se construire dans un nouvel endroit. Il faut revoir ses priorités. Une fois que j'avais construit ici, j'ai pu m'ouvrir à nouveau aux français et d'une autre manière. J'ai beaucoup d'amis français que je n'avais pas avant mais aussi des amis espagnols et valenciens. J'avais un a priori sur le fait d’avoir des amis français parce que je voulais m’intégrer à Valence. Mais je suis contente car j'ai trouvé l'équilibre entre m'intégrer et respecter mon caractère et mes valeurs. Et puis les français que l'on rencontre ici sont très ouverts, ont voyagé et cela se voit tout de suite.
Décrivez-moi votre Valence : qu’aimez-vous faire, quels sont vos lieux ?
Dans l'évolution de la ville avec la "sortie" de la crise, il y a eu un certain renouveau. Valence vit à l’extérieur : on ne va pas chez les gens, on se retrouve toujours dehors. Quand je suis arrivée, il n'y avait que des vieux bars qui sentaient la friture. Maintenant il y a des endroits plus cosmopolites, et qui me correspondent plus ainsi qu’à une autre frange de la population. La Mas Bonita sur la plage de la Patacona en est un bon exemple avec ses produits bios, mais c’est le restaurant la Girafe qui est devenu mon QG.
Après je dirais le théâtre. C'est une découverte passionnante car il y a un niveau culturel en théâtre assez impressionnant à Valence. Il y a également d’excellents acteurs qui s'y produisent et la salle polyvalente la Rambleta fait des choses très intéressantes et diverses par ailleurs. Il y a également la Filmoteca de Valencia où l’on peut voir des classiques en version originale pour trois fois rien. Je recommande le Centro Cultural Bancaja pour ses expositions aussi.
Pour écouter de la musique, il y a le Jimmy Glass qui propose des concerts de jazz. Et puis il y a le Palau de la Musica aussi qui est en plein centre, facile d'accès, avec les jardins du Turia a proximité. La salle est une des meilleures d'Espagne pour l'acoustique. Je la recommande vivement bien entendu !
Et dans les alentours ?
Je recommande une visite guidée en barque sur l’Albufera. Les gens qui font ces visites sont des amoureux de leur région et vont raconter des histoires, des légendes. Si on connait un peu l’œuvre de Blasco Ibanez, c'est exactement ça ! Surtout, il faut voir un coucher de soleil sur l’Albufera ! Mais même à la Patacona c'est une merveille.
Vous n’avez donc aucun regret à avoir franchi le pas pour venir vivre à Valencia ?
On ne sait jamais comment pourrait être la vie d'une manière ou d'une autre. A un moment, je pense revenir, à un autre non ... Je suis bien en ce moment, je suis contente de ce que j'ai construit et j'ai la chance de faire ce que je voulais faire. Des fois, la France me manque et parfois je me dis qu’en retournant en France, c’est Valence qui me manquerait. En fait, il faut profiter de là où l’on est.
Des fois, la France me manque et parfois je me dis qu’en retournant en France, c’est Valence qui me manquerait.
Si vous aviez des conseils à donner à ceux qui hésitent à tenter le pas de l’expatriation ?
Il faut partir parce que l'on a envie de découvrir quelque chose de nouveau, pas pour fuir quelque chose que l'on n’aime pas. Fuir ce n'est jamais une bonne raison pour partir. Il faut bien se préparer, savoir pourquoi on veut partir, le faire avec envie et avoir envie de découvrir l’endroit mais aussi l'autre. Sinon, c'est aussi absurde que d’aller visiter l'Inde et manger au MacDo. L’expatriation c'est une grande aventure, c'est se remettre en cause : il faut être prêt à se perdre pour mieux se retrouver mais surtout être ouvert à la différence.
La préparation est également très importante. Ce qui me fait peur, ce sont les gens qui arrivent à Valence en pensant qu'ici ce sont les vacances. Ici, c'est la crise donc il faut être prêt à donner beaucoup de soi. Aujourd'hui j'ai la chance de travailler là où je voulais travailler et je peux en vivre. Mais quand j'ai commencé, j'ai donné des cours en étant moins bien payée qu'une femme de ménage, j'ai fait des concerts bénévoles, etc. Il faut donc y mettre beaucoup du sien. Si on a la chance de venir avec un travail et de s'être préparé, c'est mieux. Sinon il faut beaucoup de volonté et de patience.
Et en ce qui concerne l’intégration, quels conseils donneriez-vous ?
Beaucoup de français ou d’étrangers se plaignent des décisions prises mais sans réellement participer à la vie locale alors qu'en faisant partie d'une association par exemple, on peut s'intégrer plus facilement. Je comprends que cela puisse être difficile de s'impliquer car les gens peuvent nous dire que cela ne nous regarde pas, que ce ne sont pas nos affaires, mais on ne peut pas vivre quelque part sans s’impliquer. Il faut partager, être actif dans son nouvel entourage, dans une dynamique d'écouter-apprendre-participer. C'est un bon moyen de se sentir intégré et d'établir une relation d'égal à égal avec nos nouveaux voisins. De mon côté, je collabore régulièrement avec l’association Bioagradables, qui fait notamment des campagnes de nettoyage des plages.
Quels sont vos projets ?
Pendant mon temps libre, je prépare d’autres concerts dans des ensembles de musique de chambre. Par exemple, avec un collègue altiste nous avons monté un duo et nous faisons des œuvres de Telemann, de Pleyel, et quelques arrangements. Par ailleurs, avec une ancienne collègue du Conservatoire, nous avons commencé une Sonate avec piano et nous préparons des œuvres au répertoire plus romantique. Plus le traditionnel quatuor à cordes dans les cartons !
Vous souhaitez découvrir Eloïse au sein de l’orchestre de Valencia ? Voici les prochaines dates à ne pas manquer :
- Ce vendredi 2 février sous la direction du chef d’orchestre Yaron Traub, vous pourrez entendre les œuvres d’Alban Berg et de Tchaïkovski.
- Le vendredi 9 février sous la direction du chef d’orchestre titulaire de Valencia, Ramón Tebar, ce sont Prokofiev, Chostakovitch et Rachmaninov qui seront à l’honneur.
- Le 15 février sous la direction du chef d’orchestre Valery Gergiev, vous pourrez découvrir ou redécouvrir Brahms et Chostakovitch.
Et retrouvez l’ensemble de la programmation du Palau de la Música sur leur site internet : www.palaudevalencia.com