Situé sur l’avenue d’Aragón à Valencia, le restaurant EnBoga vient de frapper fort : premier prix à la 50ᵉ édition du très couru Concours international de fideuà de Gandia. Une victoire obtenue grâce à une recette fidèle à la tradition locale, qui a su séduire un jury d’experts. Consécration pour la maison de Rafa Brandez, désormais érigée en référence mondiale de ce plat emblématique de la côte valencienne.
La meilleure fideuà du monde ? Elle mijote à deux pas du Mestalla
C’est au numéro 16 de l’avenue d’Aragón, à Valencia, que le restaurant EnBoga a décroché la timbale lors de la 50ᵉ édition du concours international de Fideuà de Gandia. Un anniversaire célébré pour la première fois la nuit, sur le port du Moll dels Borja, devant une foule de gourmets venus humer l’excellence.
À l’arrivée, c’est EnBoga qui rafle la mise — et le collier de Santa Isabel, insigne de prestige dans la tradition culinaire valencienne. Le jury, conduit par le chef Evarist Miralles, n’a pas lésiné sur les talents : Susi Díaz (La Finca), Kiko Moya (L’Escaleta), Luis Valls (Els Poblets, deux étoiles au compteur) ou encore le pâtissier Paco Torreblanca. Verdict unanime : une exécution millimétrée, un produit respecté, une tradition revisitée avec justesse.
EnBoga, une adresse bien connue des amateurs de riz et de fruits de mer
Sous la houlette de Rafa Brandez, EnBoga s’est taillé une place de choix dans le paysage gastronomique valencien. L’adresse joue la carte du local avec deux fideuàs à l’affiche : la classique, ail tendre et chipirons en tandem, à 19 euros la portion ; et sa cousine plus pointue, le rossejat de vermicelles fins, clin d’œil à la recette de Ca Sento, pour 21 euros.
Dans le même esprit, la carte aligne quelques poids lourds du répertoire régional : paella, riz au homard ou autres spécialités iodées. EnBoga ouvre du mardi au dimanche, mais ne sert que le midi les mardis et dimanches.
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Gandia souffle les 50 bougies de sa fideuà avec un vent venu du large
Un parfum de mer et de compétition a flotté cette année sur Gandia. Pour sa 50ᵉ édition, le Concours international de fideuà a réuni 34 brigades venues de neuf pays – Pérou, Japon, France, Italie, Australie… et bien sûr Espagne.
À l’arrivée, c’est El Nàutic, basé à Oliva, qui décroche l’argent, suivi de Gastro Arrocería Atlantis, en provenance de Santa Cruz de Tenerife, qui grimpe sur la troisième marche du podium.
Mais au-delà du trio de tête, l’événement a mis l’accent sur l’ouverture et la transmission. Le trophée du meilleur participant étranger revient au Japon, dans les mains du restaurant Juguem. Côté formation, c’est le centre CDT d’Alicante qui tire son épingle du jeu. Quant à la touche sucrée, elle va au chef Max, installé à Saint-Martin, qui s’offre le prix du meilleur dessert à l’orange.
Un hommage aux racines et à l’excellence
Sous les projecteurs du Moll dels Borja, la remise des prix a réuni tout ce que Gandia compte de visages officiels : le maire José Manuel Prieto en tête, aux cotés du secrétaire régional au tourisme, José Manuel Camarero, du président de la Mancomunitat, Salvador Femenía, et de la fine fleur de l’association gastronomique Fideuà de Gandia, menée par Avelino Alfaro.
« Nous voulons que cette édition soit un hommage à ceux qui, depuis 50 ans, se lèvent chaque jour pour rendre les autres heureux grâce à notre gastronomie », a déclaré José Manuel Prieto, appelant à « continuer ensemble à miser sur l’excellence ».
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