Édition internationale

Nouvelles moroses en cette mi-2025 dans la presse française à propos de la Thaïlande

Le retour du Covid 19 qui menace, le tourisme en berne, les inquiétudes quant à l’avenir de la CFE, la presse française parle, ces derniers jours, d’une Thaïlande un peu sombre. Heureusement que l’apparition d’une jolie robe redonne un peu le sourire.

Revue de presse sur fond de clavierRevue de presse sur fond de clavier
Écrit par Franck STEPLER
Publié le 26 mai 2025, mis à jour le 2 juin 2025


 

Notre revue de presse de la semaine commence dans l’inquiétude, suscitée par Courrier International, qui annonce le retour du Covid 19 en Asie, notamment en Chine, à Hong Kong, et Taïwan et ici, en Thaïlande. « Cinq ans et demi après l’explosion de l’épidémie du Covid-19, qui a tué des millions de personnes et paralysé le monde, des médias et du personnel médical appellent à la vigilance face à la recrudescence du coronavirus dans plusieurs pays d’Asie », précise l’hebdomadaire. Et de citer même des cas d’infections mortelles, notamment à Hong Kong. En Thaïlande, les prises en charge hospitalières augmentent de manière exponentielle ces dernières semaines. Sans céder à la panique, il est raisonnable de demeurer vigilant.

 

Plusieurs archipels du sud du pays sont fermés pour quelques mois

 

Plage et eau turquoise sur une île thaïlandaise

 

La semaine dernière a été parsemée de nouvelles moroses dans la presse française, concernant la Thaïlande, même si leur degré de gravité n’est pas comparable, évidemment. Ainsi Le Figaro présente-t-il ces îles très touristiques qu’on ne pourra plus visiter avant l’automne. Plusieurs archipels du sud du pays ont fermé mi-mai et ne rouvriront pas avant le mois d’octobre prochain, avec une nouvelle formalité d’entrée au programme. « C’est le cas notamment des îles Similan et Surin, situées en mer d’Andaman, au large de la province de Phang Nga. Ces sites naturels resteront clos jusqu’au 14 octobre », précise le quotidien. Tout cela, comme chaque année pour le bien de la nature.

« Cette mesure annuelle, prise par le Département des parcs nationaux, de la faune et de la flore de Thaïlande il y a une dizaine d’années, permet aux écosystèmes locaux d’avoir un temps de régénération, sans les touristes, peut-on lire dans Le Figaro. Connues pour leurs récifs coralliens, leur biodiversité marine et leurs plages paradisiaques, les îles Similan et Surin attirent chaque année de nombreux plongeurs et amateurs de nature. Programmée annuellement pour une durée de cinq mois, cette période d’interdiction vise à réduire la pression touristique, mais aussi à limiter les risques liés à la mousson pour les visiteurs. »

À leur réouverture, six parcs nationaux marins ne seront plus accessible qu’après l’achat d’un billet électronique dont le montant n’a pas encore été révélé.

 

Nombre de touristes se plaignent de leur séjour en Thaïlande 

 

Masse de touristes au bord de l’eau en Thaïlande

 

Tourisme toujours, avec ce titre de Ouest France : « C’est toujours compliqué pour le tourisme en Thaïlande ». Les explications suivent. « S’il est un pays qui semble ces derniers temps ne pas trop savoir où il va en matière de tourisme et peine à retrouver sa fréquentation d’avant Covid, c’est bien la Thaïlande. Au point qu’entre formalités moult fois modifiées, des sites qui ferment pour plusieurs mois et une offre sur place qui semble de moins en moins satisfaire les visiteurs, celle que l’on surnomme le « Pays du sourire » serait-elle en train de faire grise mine ? »

Ouest France nous explique que l’image du pays se dégrade, que les complications administratives font râler, que les fermetures et nouvelles formalités annoncées plus haut par Le Figaro n’arrangent rien. Mais, plus ennuyeux, poursuit le quotidien régional « parmi les désagréments, il y a aussi et surtout le fait que maintenant nombre de touristes se plaignent de ce qu’ils voient ou vivent lors de leur séjour en Thaïlande. Une image dégradée du pays en quelque sorte. » Principaux griefs : surfréquentation, augmentation des prix, baisse surtout du rapport qualité/prix, double tarification entre locaux et étrangers, monnaie qui devient trop forte. Conclusion de Ouest France :       « l’occasion alors pour les autorités d’envisager peut-être une autre approche du tourisme dans le pays en visant moins de fréquentation et une offre plus qualitative qui collerait davantage à l’attente des gens. Et non de se dire que les atouts et le long passé touristique du pays suffisent encore à attirer le monde, quitte à ce que le visiteur s’adapte contraint et forcé. Alors qu’il est clair que c’est plutôt l’inverse qui devrait se produire pour que la machine reparte… »

 

La CFE épinglée par Le Canard enchaîné

 

Nouvel épisode dans le débat sur la CFE et son mode de remboursement. C’est Le Canard enchaîné qui entre dans la danse avec le témoignage de Michel, retraité de 79 ans, installé en Thaïlande, atteint d’une maladie respiratoire chronique. Pour se faire rembourser ses soins, il dépend de la Caisse des Français de l’Étranger (CFE). Nombre d’entre vous le savent, devant les difficultés financières de la Caisse, ses taux de remboursement ont chuté.

L’hebdo satirique raconte que Michel a été mis au pied du mur par un courrier du 6 février dernier lui proposant de choisir entre la peste et le choléra. Accepter une augmentation de tarif de 11% et renoncer au tiers payant (ce qu’il ne peut accepter car impossible financièrement), soit conserver le tiers payant accepter une augmentation de 150% de ses cotisations trimestrielles à compter du 1er juillet, pour conserver le tiers payant. Contraint et forcé, Michel devra débourser 804€ contre 321€ précédemment. Ça va faire mal !

 

 

Sur le tapis rouge de Cannes, une robe dessinée par la fille du roi de Thaïlande

 

 

« Sirivannavari Nariratana, la fille du roi de Thaïlande, Rama X, a présenté l’une des robes de sa marque de vêtements sur le tapis rouge du Festival de Cannes. » C’est Gala qui le dit. C’est Araya A. Hargate, une actrice et mannequin thaïlandaise, qui la portait. Rappel de Gala, « la princesse a fondé en 2008 sa propre marque de mode et de bijoux, nommée Sirivannavari, qu’elle a notamment présentée lors d’événements prestigieux comme la Fashion Week de Paris. La styliste a partagé son œuvre sur son compte Instagram, en publiant des photos d’Araya A. Hargate sur le tapis rouge du Festival de Cannes, ainsi que des extraits vidéos du processus de création de cette longue robe bustier. » Le magazine explique aussi que, malgré son titre royal, la princesse de Thaïlande a toujours manifesté un intérêt pour le design et la mode, et sa présence sur Instagram a souvent fait polémique au sein de sa famille. Gala rappelle notamment que Sirivannavari Nariratana s’était offert une escapade à Koh Samui en pleine pandémie de Covid 19, ce qui avait créé l’indignation d’une partie du pays. L’image de cette robe sur le tapis rouge de la French Riviera devrait la réconcilier avec certains.

 

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