Édition internationale

Technologie, tourisme et intime : la presse française parle de la Thaïlande

Régulièrement, nous vous proposerons de passer en revue ce que les médias français ont écrit sur la Thaïlande dans le jours ou les semaines passés. Du plus sérieux au plus léger pour aujourd’hui.

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Écrit par Franck STEPLER
Publié le 12 mai 2025, mis à jour le 13 mai 2025

On commence cette revue de presse avec Le Parisien qui reprend une information de la BBC rapportant que l’intelligence artificielle a permis de localiser en Thaïlande un pédocriminel britannique condamné à 46 années de prison et en cavale depuis 27 ans. « Richard Burrows, qui vivait sous une fausse identité à Phuket, a été confondu par un logiciel de reconnaissance faciale », rapporte le quotidien. L’homme avait fui alors qu’il avait bénéficié d’une libération sous caution et plus personne n’avait jamais pu retrouver sa trace. « La police du Chesire s’est finalement tournée vers un site de reconnaissance faciale utilisant l’intelligence artificielle », poursuit Le Parisien. Les autorités ont ajouté dans le site la photo d’identité judiciaire de Richard Burrows, prise en 1997. L’homme a été localisé en quelques secondes seulement, le logiciel ayant fait le lien avec plusieurs photos récentes de Burrows, prises en 2019 lors d’une fête pour sa retraite. L’homme a été formellement reconnu grâce à un bouton distinct sur son cou. Les photos récentes avaient été publiées dans un média thaïlandais où Richard Burrows apparaissait comme un certain « Peter Smith ». Il vivait en toute impunité dans la baie de Chalong, sur l’île de Phuket. « Le paradis », selon ses déclarations aux enquêteurs. Peu après cette découverte, le criminel a acheté un billet d’avion pour le Royaume-Uni. Il a donc été arrêté lors de son arrivée à l’aéroport d’Heathrow. L’article conclut sur la colère exprimée par certaines victimes « que cet homme ait pu vaquer à ses occupations en toute impunité pendant 27 ans. »

 

Trois hôtels à ne pas rater

Plus légèrement, penchons-nous sur la série qui a rejoint le club des incontournables et qui attire son monde vers chez nous, White Lotus.

Sous la plume de Jade Simon, Vogue France a décidé d’aider les voyageurs à prolonger le plaisir. L’article rappelle d’abord, pour ceux qui ignorent tout de la série de HBO, qu’elle présente les clients fantasques de grands hôtels à Hawaï, Taormina puis en Thaïlande dans la saison trois. C’est donc à propos de celle-ci que trois adresses de grand luxe pour déconnecter et prendre soin de soi sont proposées.

Il s’agit de Chiva-Som à Hua Hin, Kamalaya à Koh Samui et RAKxa Integrative Wellness à Bangkok. Installé sur les bords du Chao Phraya, il est le plus intriguant, ou quand la modernité l’emporte peut-être un peu trop sur le farniente. On nous y parle de paradis pour les mordus de « biohacking », c’est à dire des protocoles technologiques à la pointe qui promettent une longévité accrue, de « make-over » complets et de rajeunissement cellulaire. J’avoue humblement que c’est un peu trop complexe pour moi lorsque j’imagine quelques jours de dépaysement mais peut-être serez-vous tentés…

 

Samui a décidément la cote

Toujours au rayon tourisme, GEO a mis à jour son guide voyage en expliquant « au cœur de l’Asie du Sud-Est, la Thaïlande est un pays aux multiples facettes, qui ravira aussi bien les citadins en quête d’expériences insolites que les baroudeurs et les amateurs de farniente, qui ne manqueront pas de se prélasser sur les plages de sable blanc de Koh Samui et des autres îles ». Décidément, d’un article à l’autre, Samui à la cote. Et d’ajouter que seul le surnom de « pays du sourire » pourrait suffire à attirer tous ceux qui courent après le bonheur et le plaisir à nous rejoindre pour quelques jours ou plus.

 

Un « moment suspendu » à la rencontre des éléphants

Une autre publicité pour ce beau pays dans le magazine Télé 2 semaines, où une participante à l’émission Familles nombreuses : la vie en XXL revient sur le voyage qu’elle vient d’effectuer en amoureux avec son mari, expliquant avec un bonheur simple « on était loin d’imaginer ce qu’on allait vivre ». Diana Blois, puisque tel est son nom, évoque avec nostalgie le « moment suspendu » à la rencontre des éléphants dans les montagnes qui surplombent Chiang Mai et le « paradis hors du temps » qu’est l’île de Koh Yao Yai. Et encore une séduite.

 

Avec 51% d’infidèles, la Thaïlande médaille d’or en la matière

Et puis moins glamour, ou plus, allez savoir, le quotidien régional du Grand Est, l’Union, passe au crible l’infidélité dans le monde, de manière apparemment très scientifique, puisque le Bebdible Research Center a passé au crible plus de 1,9 million de données issues de trente pays, collectées depuis les années 60. L’objectif précisé par l’Union : « dresser une cartographie précise des comportements amoureux et des écarts de fidélité à travers le monde ». Et voici l’enseignement principal qui vaut à l’étude sa présence ici : « avec un taux d’infidélité de 51%, la Thaïlande se hisse en tête du classement. Ce chiffre s’explique en partie par des pratiques culturelles comme celle des « Mia Noi », des partenaires secondaires parfois officiellement tolérées ou entretenues, ainsi que par la forte présence de l’industrie du sexe. Ici, l’infidélité semble bien plus ancrée dans les habitudes sociales qu’ailleurs, à tel point qu’elle peut devenir une norme implicite dans certains milieux. » Vu de près, vous corroborerez ou non les résultats cette étude statistique…

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