À Holland Village, La Petite École de Singapour fait sa rentrée 2025 sur une belle dynamique. Le 23 septembre, Fanny Boumlid Piovarcsy et Fabrice Humann, binôme de direction de l'établissement, nous font visiter une école en pleine vitalité sur son campus perché au 7ème étage…


A Holland Village, le défi architectural et pédagogique était bien réel : comment installer une école au 7ème étage d’une tour sans accès direct à l’extérieur ?
A Holland Village, village urbain au cœur de Singapour, des rires d’enfants s’échappent d’une tour. Ils sont 176 jeunes élèves exactement à avoir franchi les portes des classes de La Petite Ecole de Singapour. L’établissement d’enseignement français, créé en 2012 et racheté par le Groupe Odyssey depuis 2021, s’est installé ici il y a un an, poussé par la nécessité de rendre le site historique de Bukit Timah. Finis les locaux au cœur de la jungle singapourienne. A Holland Village, le défi architectural et pédagogique était bien réel : comment installer une école au 7ème étage d’une tour sans accès direct à l’extérieur ? En repensant l’organisation des espaces et des sorties et en encourageant la flexibilité. C’est chose faite, pari réussi.
LPE Singapour (La Petite Ecole) inaugure ses nouveaux locaux à Holland Village

Sur les 176 élèves, 135 sont français, dont 56 sont binationaux. L'école accueille également des élèves singapouriens
La Petite École, décloisonnement d’espaces et de classes
« Nous avons trouvé notre rythme de croisière après un an et demi d’adaptation », confie Fabrice Humann, chef d'établissement de La Petite École à Singapour qui vit sa seconde rentrée à Singapour et sa 16ème à l’étranger. Donnant sur un plateau central, dont une partie est équipée pour l’éducation physique et sportive, 10 salles de classe sont réparties entre maternelle et élémentaire. Un coin bibliothèque bien garni est aménagé. Les enfants lisent avec la vue plongeante sur le quartier historique de Holland Village. Au total, 36 nationalités sont représentées sur les bancs de la Petite École, créant une atmosphère cosmopolite dont Fabrice Humann et Fanny Boumlid Piovarcsy, directrice exécutive, sont fiers : “Sur les 176 élèves, 135 sont français, dont 56 sont binationaux. L'école accueille également des élèves singapouriens. Nous avons 34 langues maternelles différentes représentées et nous cultivons cette diversité dans nos projets pédagogiques”, ajoute le binôme de direction.

Le décloisonnement est vraiment présent ici dans tous les sens du terme”, précise Fabrice Humann, chef d'établissement
Mais alors, qu’en est-il de l’extérieur pour ce campus perché ? “L’école profite de plusieurs espaces, notamment au 4ème étage ou sur les terrasses de la tour. J’étais d’ailleurs ce matin avec les CM2 dehors”, sourit la directrice en faisant défiler quelques photos sur son téléphone. “Avec nos espaces modulables, les enseignants peuvent combiner deux classes si nécessaire, organiser des sorties spontanées ou des activités sur scène. Ce décloisonnement est vraiment présent ici dans tous les sens du terme”, précise Fabrice Humann.

Une volonté de transition avec les établissements français
Cette deuxième rentrée à Holland Village confirme un certain succès de l’école auprès des familles expatriées. “Nous avons anticipé les besoins des familles non françaises grâce à notre programme trilingue. Nous sommes passés de 118 élèves à la rentrée 2024 à 176 aujourd’hui”, souligne Fabrice Humann. Dans la foulée, Fanny Boumlid Piovarcsy ajoute : “Nous voulons rester une petite école, proche des familles et de notre communauté. Tous les matins, nous disons bonjour à chaque élève, nous connaissons toutes les familles. C’est fondamental pour notre ADN.”
Avec désormais un parcours complet jusqu’au CM2, l’équipe pédagogique mise sur des passerelles naturelles avec les établissements français à Singapour

Le tour du campus terminé, un groupe d’enfants - polos turquoises estampillés au nom de leur école - s’installe sur des tables dans l’espace central. Avec désormais un parcours complet jusqu’au CM2, l’équipe pédagogique se prépare aussi à la transition de ses jeunes élèves, misant sur des passerelles naturelles avec les établissements français à Singapour : “Nous arrivons à une phase où tout est consolidé. Il n’est pas question d’ouvrir un collège, mais de rendre cette école complète et unique”, conclut la directrice. Petite par sa taille, mais grande par son ambition, à Singapour comme dans le reste du monde, La Petite École s’inscrit dans le réseau Odyssey, qui fédère 13 établissements scolaires à travers plusieurs continents.
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