Blason amélioré, exposition, animations, le Stade toulousain a décidé de frapper un grand coup pour célébrer son centenaire
Le capitaine du Stade Toulousain Fabien Pelous va fêter ses dix ans au sein de l'équipe (Photo AFP)
Comment retracer un siècle d'existence du club qui possède le plus beau palmarès du rugby français ? Les dirigeants d'un Stade Toulousain centenaire ont décidé de prendre leur temps. Les festivités ont été réparties entre la fin de saison 2006-2007 et le début de la suivante. Au programme : deux nouveaux maillots (un noir et un? rose, beaucoup moins discret !), un design tout neuf pour le blason, une exposition au sein de la mairie toulousaine, un bal place du Capitole, un spectacle pyrotechnique,? les dirigeants et les anciens du club ont mis les petits plats dans les grands. Sauf que la plus belle des récompenses pour les supporters serait d'avoir un titre qui fuit leurs sportifs préférés depuis? six ans.
Crée en 1907, le Stade Toulousain est né d'une fusion entre deux associations étudiantes de la Ville rose. En 1912, l'équipe obtiendra son premier titre de Champion de France et héritera du surnom de la "Vierge rouge"en raison de son invincibilité. Ce succès en appellera d'autres.
Skréla, Pelous et Kelleher
Car en cent ans d'existence, le Stade Toulousain a pris le temps d'accumuler les récompenses. Trois fois sacrés en coupe d'Europe (d'où les trois étoiles sur le maillot), six en coupe nationale et 16 en championnat. Mais depuis 2001, le bouclier de Brennus dévolu au vainqueur hexagonal se refuse aux Noirs et Rouges. Alors, pour renouer avec le succès d'antan, le président René Bouscatel et l'entraîneur Guy Noves se sont attachés à attirer les grands noms de la planète ovalie. A commencer par Byron Kelleher titulaire chez les All Blacks. En concurrence avec notamment Jean-Baptiste Elissalde, le demi de mêlée, même s'il a perdu ses bagages pendant le trajet de 28 heures entre la Nouvelle-Zélande et Toulouse, est arrivé sur les bords de la Garonne pour participer à l'aventure de cette nouvelle saison pleine de promesses. Une recrue de premier plan qui fera un bien fou à ses futurs nouveaux coéquipiers.
Sa présence n'occultera toutefois pas celle de Fabien Pelous, "le"capitaine par excellence des Toulousains. Au club depuis 1997, l'international français est peu à peu devenu incontournable jusqu'à porter à lui seul l'image de marque de ST. Il n'a toutefois pas détrôné dans le c?ur des supporters l'inoxydable Jean-Claude Skréla, monument historique du côté du stade Ernest-Wallon. Le Stade Toulousain n'a longtemps respiré que par lui. Aujourd'hui, le ST cherche à "retrouver des couleurs", comme l'indique la page d'accueil de leur site officiel. L'année d'un centenaire, le moment semble bien opportun pour réaliser un tel dessein.
Marie VARNIEU. (www.lepetitjournal.com) jeudi 26 juillet 2007
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