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Karine Paturel, de sportive médaillée à businesswoman passionnée de burgers

Karine Paturel dans son restaurant de burgersKarine Paturel dans son restaurant de burgers
Écrit par Ophélie Moisant
Publié le 25 août 2022, mis à jour le 26 septembre 2022

Si vous vivez à Melbourne et aux alentours, vous avez certainement déjà entendu parler de The Burger Place, “le meilleur burger de la ville et ses alentours". Mais laissez-nous maintenant vous présenter Karine Paturel, la businesswoman derrière ce projet. 

 

Karine Paturel, une athlète française aux États-Unis

À 25 ans, Karine Paturel débarque en Floride, à Miami, pour poursuivre sa carrière de pilote de jet-ski. Tout droit venue d’Avignon - son accent ne trompe d’ailleurs toujours pas - elle remporte très rapidement plusieurs prix. Une fois championne du monde en catégorie “jet à bras femme”, elle est aussi six fois championne des États-Unis en catégorie “Jet à selle femme”. Et bien d’autres victoires ont suivi. 

 

Une vie de sportive dont elle a bien profité, avant de finalement prendre sa retraite, et de changer de carrière. 

 

L’ancienne sportive médaillée ouvre son business

Le restaurant dinner de Karine Paturel

 

Rester dans le monde du sport ? Très peu pour elle. Karine Paturel voulait un projet à elle, quelque chose de très différent. Une entreprise qui lui tenait à cœur. C’est d’ailleurs grâce à son compagnon, passionné de dinner à l’américaine, que l’idée lui est venue. Si le couple a d’abord pensé à une sandwicherie à la française, c’est finalement vers une valeur sûre qu’ils ont jeté leur dévolu. Un restaurant de burger. 

 

Finalement, pourquoi chercher compliqué alors que la réponse était sous leurs yeux ? 

 

Le restaurant de burger ouvre ses portes

C’est à Melbourne que le couple a décidé d’ouvrir son business. Coup de cœur pour Patricia plusieurs années en arrière, son compagnon, lui, était un peu plus réticent. Mais finalement, cette petite ville sans touriste mais peuplée de locaux solidaires s’est avérée être le meilleur des endroits. 

 

Pour se démarquer des restaurants américains offrant des burgers, The Burger Place fabrique lui-même les pains de ses burgers. Quant à la garniture, tout est frais, aucune congélation. Et ça se voit ! Un petit plus dont Karine Paturel est vraiment fière. 

 

Burger de The Burger Place

 

Lors de l’ouverture, les débuts sont difficiles. Il faut se faire connaître, construire sa clientèle, développer sa carte, connaître les goûts des clients, rembourser le prêt… Mais pour Karine Paturel, tout a très vite décollé. En moins de trois ans, tout “marchait comme sur des roulettes”. Pour preuve, alors qu’ils ont démarré à deux et quelques amis, l’équipe est aujourd’hui formée de 12 boulangers, cuisiniers et serveurs. 

 

Le Covid-19 n’a pas été négatif pour Karine Paturel et The Burger Place

Pour beaucoup de restaurants, la période de Covid-19, et notamment celle du confinement, a été une étape très compliquée. Si certains n’ont pas réussi à maintenir le cap et ont finalement fermé leurs portes, d’autres ont réussi à se stabiliser, voire évoluer. C’est le cas de l’équipe de The Burger Place. Alors qu’il ne faisait quasiment pas de livraison, le restaurant a décidé de continuer le système du “à emporter au comptoir”, et d’y ajouter un service de livraison. Un gros plus pour leurs fidèles clients qui pouvaient ainsi continuer de commander depuis leur bureau à la maison. Un système solidaire donnant donnant qui a permis au restaurant de rester sur ses quatre pattes “nos clients ont été géniaux, ils ont continué de commander chaque midi, comme avant”. 

 

Burger à emporter

 

Et pour la suite ? 

Le futur, Karine Paturel l'aperçoit déjà. Si elle adore être aux commandes de son restaurant et s’occuper de l’assemblage des plats, elle aimerait aussi “lever le pied d’ici 5 ans environ”. Autosuffisant, The Burger Place peut tourner tout seul. Pendant ce temps, le couple d’entrepreneurs compte donc déléguer quelques tâches, afin de profiter davantage de la vie et de retourner plus souvent au Portugal, dans leur future maison. C’est en tout cas une piste. 

 

To be continued…

 

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