Living Wine est une petite société qui importe du vin aux États-Unis, notamment à New York où Roland Benedetti, l’un de ses fondateurs, vit depuis 2010. Celui-ci revient sur sa passion pour le vin artisanal et son parcours entrepreneurial à New York.
Roland Benedetti s’est installé à New York il y a treize ans déjà, pour « établir une boîte de logiciels norvégienne ». Malgré une carrière dans l’informatique, ce Savoyard au parcours « un peu atypique » a toujours été un passionné de vin : « J’ai toujours visité les vignerons et ramené du vin pour moi et pour mes amis, c’était une passion », raconte-t-il. Lorsqu’il déménage à New York, cette habitude lui manque et, de fil en aiguille, il relance une activité similaire, qui consiste à « aller visiter les vignerons et ramener des vins qu’on aime bien là où on habite ». C’est ainsi que Living Wine voit le jour. Aujourd’hui, la société distribue « en direct sur New York et sur d’autres États via des distributeurs », avec des partenaires en Floride, en Caroline du Sud, dans le Tennessee, le Texas, l’Oregon et le Vermont.
Living Wine, des vins avec une approche « terroir »
Le portfolio de Living Wine s’articule principalement « autour des Alpes », avec des vins en provenance de l’Est de la France (Savoie, Jura, Vallée du Rhône…), du Nord de l’Italie (Piémont, Lombardie) mais aussi de Slovénie, Croatie, Autriche ou Allemagne. Roland exprime une préférence pour les petits producteurs et les vins nature, au plus proche du vignoble : « Les vins que j’aime bien sont les vins qui ne sont pas technologiques, qui expriment un terroir et le travail d’un vigneron », souligne-t-il. Mais se faire une place dans le milieu de l’importation de vin à New York n’est pas chose aisée : « Ce n’est pas aussi romantique qu’on le pense », plaisante le Français qui cite un marché saturé et une consommation en baisse. « C’est un secteur très compétitif, c’est évident. Il y a beaucoup d’importateurs dans le vin classique et le vin artisanal », ajoute-t-il. Malgré tout, le co-fondateur de Living Wine reste positif : « On est très petits, mais on grossit ! ».
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Renouer des liens avec la communauté française
Bien qu’il ait monté son entreprise dans un secteur pas forcément surprenant pour un Français, Roland ne se considère pas comme un « expat traditionnel ». À son arrivée aux États-Unis, le lien avec la France n’était « pas évident ». Marié à une Américaine et vivant dans le Queens, il confesse ne s’être « jamais trop intégré dans les communautés d’expats ou de Français ». Mais récemment, par le biais de Living Wine, le Savoyard dit avoir renoué des liens avec la communauté française. S’il estime ne pas avoir rencontré de difficultés particulières dans sa démarche entrepreneuriale grâce à un chemin « relativement balisé et accessible », il conseille néanmoins à ceux qui souhaitent tenter l’aventure de l’entrepreneuriat de rejoindre FrenchFounders, le premier réseau business francophone international : « Je pense que FrenchFounders, c’est le must, au début en tout cas. C’est très bien pour les gens qui veulent s’implanter, de type start-up », recommande-t-il.
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