Édition internationale

Les Centrale Alumni Days 2025 à New York : une 12e édition réussie

Organisés à New York du 6 au 8 novembre 2025, les Alumni Days ont réuni diplômés, entrepreneurs, investisseurs et étudiants pour trois jours placés sous le signe de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Son organisateur, Olivier Lachaud, revient sur une édition marquée par l’énergie et les ambitions de la communauté Centrale.

Auditorium de HAX NewarkAuditorium de HAX Newark
Auditorium de HAX Newark. Crédit : Olivier Lachaud
Écrit par Sherilyn Soekatma
Publié le 12 novembre 2025

 

Les Centrale Alumni Days 2025 ont une nouvelle fois fait vibrer la communauté des Écoles Centrale en Amérique du Nord. Pendant trois jours, conférences et rencontres ont mis à l’honneur l’entrepreneuriat, la technologie et les passerelles entre la France et les États-Unis.

 

« L’idée, c’est de contribuer à bâtir un pont transatlantique de l’innovation. »

 

« L’idée, c’est de contribuer à bâtir un pont transatlantique de l’innovation », résume son organisateur, Olivier Lachaud. Il rappelle également l’influence déterminante de l’écosystème américain : « Les États-Unis ont une influence majeure sur la culture d’investissement d’amorçage et ils sont extrêmement attractifs pour les entrepreneurs européens, y compris les startups issues des Écoles Centrale et de CentraleSupélec. »

 

De gauche à droite : Mark Schmitz, directeur financier de DeepFission, Jacques Besnainou, directeur marketing de Westinghouse, Olivier Lachaud, directeur financier et des opérations chez Motion!, Mathieu Dieboldt, associé chez Damona.
De gauche à droite : Mark Schmitz, Jacques Besnainou, Olivier Lachaud et Mathieu Dieboldt. Crédit : Olivier Lachaud

 

Un événement à taille humaine, une ambition transatlantique

Les Alumni Days trouvent leur origine dans le Startup Challenge, un concours implanté il y a plus de dix ans par des alumni de Centrale Lyon aux États-Unis.

Autour d’une centaine de participants, l’édition 2025 a rassemblé anciens élèves, entrepreneurs, investisseurs, représentants des écoles et étudiants pour trois journées d’échange. L’objectif : dynamiser un réseau nord-américain fort d’environ 5.000 membres. 

Les trois finalistes de l’édition ont particulièrement retenu l’attention du jury et du public : Tumbleweed (Centrale Lyon), dédié au transport spatial, a remporté le premier prix, suivi de Luxoderm, spécialisé dans le domaine médical, et Ditto Clean (CentraleSupélec) positionné sur l’innovation industrielle.

Les lauréats bénéficient de rencontres personnalisées, notamment avec des investisseurs locaux : « Ils reçoivent du feedback sur leur pitch, mais aussi des conseils stratégiques sur l’internationalisation, explique Olivier Lachaud, par exemple sur la manière d’aborder le marché américain, d’adapter leur différenciation ou de structurer leur approche. »

 

Technologie, entrepreneuriat et innovation

Panels et conférences ont reflété l’ADN des Écoles Centrale : allier rigueur scientifique et esprit d’entreprise. « Nous essayons de sélectionner des sujets à la confluence entre la technologie, l’entrepreneuriat et l’innovation », explique l’organisateur.

 

L'equipe Luxoderm pitche Mercer Labs
L'equipe Luxoderm pitche. Crédit : Olivier Lachaud

 

Cette année, les discussions ont porté sur la conversion de la science en produit, le renouveau de l'énergie nucléaire, la construction d’écosystèmes d’innovation, et les divergences entre les marchés du travail américain et européen. Un échange particulièrement remarqué pour ses implications sur la croissance des entreprises technologiques.

 

« Chaque école, toute seule, n’a pas de taille critique aux États-Unis. Mettre nos ressources en commun, c’est multiplier les opportunités pour tous. »

 

Tisser et renforcer les liens entre les communautés

Olivier Lachaud défend une vision : unir les réseaux alumni, trop dispersés. « Chaque école, toute seule, n’a pas de taille critique aux États-Unis, soutient-il. Mettre nos ressources en commun, c’est multiplier les opportunités pour tous. »

Olivier Lachaud le répète : pour peser, il faut rassembler les forces françaises. « Nous avons une vraie richesse de profils, que nous sous-exploitons. Cet événement rappelle que notre premier réseau, celui de notre formation, est un atout collectif à faire vivre et à activer. »

Et avec un taux de survie de 90 % pour les start-ups passées par le programme, l’initiative semble démontrer son efficacité. Prochaine étape : Houston en 2026, un nouveau rendez-vous annoncé de la diaspora technologique française. 

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