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MUSIQUE - ONEIRA, musique méditerranéenne

Oneira ("onirique"en grec) rassemble six jeunes musiciens. En Grèce, en Iran, sur le sol Occitan et de France, leurs racines se sont enrichies des fruits de l'aventure

Projet initié par le percussionniste iranien Bijan Chemirani, Oneira rassemble six jeunes de Marseille, Athènes et Thessalonique qui ont une longue expérience dans de nombreux styles de musique, tel que le jazz, le classique et la musique traditionnelle. Ils créent un pont musical entre leurs cultures, dans une tentative d'explorer les traits communs de la musique méditerranéenne.

Oneira : leur nom venu du grec se traduit par animique. Il chante leur aisance à capter l'essence des rêves pour nous l'offrir. Ces musiciens et chanteurs élèvent leur art vers un azur partagé en s'appuyant sur une simulation parfaite de leurs cultures d'origine. Germées en Grèce, en Iran, dans le sol occitan ou de France, leur racines se sont enrichies des fruits d'aventures dans des champs d'expérimentation d'une riche variété.

Des origines de divers horizons
 - Percussionniste aguerri, fin connaisseur des rythmes persans, Bijan Chemirani a également assimilé les subtilités de la musique crétoise et celles du jazz et du slam.
 - Initié au radif, le chant classique iranien, Maryam Chemirani s'est plongée dans l'univers des cabarets, de la musique baroque et de la musique Klezmer.
 - Seconde voix du sextet, Maria Simoglou a suivi un chemin qui lui a permis d'assimiler avec la même intensité la science des musiques savantes et l'ivresse des traditions populaires.
 - Harris Lambrakis a trouvé son accomplissement artistique en s'exerçant au ney auprès de Savina Yiannatou, Ross Daly ou Ballake Sissoko, mais aussi au sein de son quartet qui embrasse jazz élégant et recherches contemporaines.
 - Kevin Seddiki s'est choisi les meilleurs maîtres et les plus passionnants collaborateurs pour élever les cordes de sa guitare à la lumière d'une double enseigne : classique et jazz.
 - Pierre Bertolino a fait passer le mur du son à la vielle à roue. Cet instrument, dont les cordes vibrent au contact d'une roue depuis le XIIème siècle, ne cesse par ses doigts de libérer de nouvelles saveurs.

Guillaume VAUTHRIN. (www.lepetitjournal.com - Casablanca) jeudi 18 septembre 2008

En concert les
 - Vendredi 19 septembre à 21h30, à l'Institut Français de Casablanaca, Théâtre 121, Tarif A
 - Samedi 20 septembre à 21h30, Villa des Arts de Rabat, entrée 50 dhs

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