Saint-Martin est largement célébré autour du 11 novembre en Allemagne - surtout dans les régions catholiques - et plus marginalement en France. Folkore, traditions et défilés se conjuguent lors de cette fête religieuse.
Une tradition religieuse riche en folklore
Le défilé de la Saint-Martin (Martinszug) est un événement qui mobilise nombre de crèches et écoles en Allemagne, autour du 11 novembre. C’est un événement majeur du monde catholique allemand, durant lequel petits et grands peuvent briller d'ingéniosité dans la confection de lanternes et de lampions colorés. Les chants sont aussi une tradition forte pendant ce moment de célébration religieuse. Les enfants écument les pas de porte des maisons en chantant ces « Martinlieder » en l'honneur du saint, pour recevoir en échange des brioches à son effigie ou « Weckmann ». La procession qui s'effectue à la tombée de la nuit se clos par un feu de joie. La tradition veut aussi que l'on mange une oie rôtie le jour de la Saint-Martin accompagnée de ses quenelles, de son chou rouge ou de ses pommes de terre.
Qui était Saint-Martin ?
Saint-Martin prêchait la parole divine comme simple catéchumène aux alentours d'Amiens, lorsque un événement précis accélera sa destinée. Sur son cheval il rencontra un mendiant auquel il n'avait plus d'argent à donner. Il décida alors de scinder son manteau avec son épée et de proposer le morceau de tissu au mendiant. De nombreux vitraux, peintures ou sculptures retracent cette histoire et témoignent de la ferveur encore actuelle autour de ce saint.
Saint-Martin de Tours ou aussi Saint-Martin le Miséricordieux décédé le 8 novembre puis mis au tombeau le 11 novembre 397.
Plusieurs légendes se confondent mais l'associent systématiquement aux oies, animal encore aujourd'hui au coeur de cette fête. En effet, Saint-Martin se serait enfermé dans un poulailler avec des oies pour échapper à sa nomination d'évêque, que son mode de vie modeste l'obligeait à refuser. Aussi, une histoire circule selon laquelle des oies auraient interrompu un de ses prêches dans une église et devenaient par conséquent le met principal du festin dansant le soir-même.
En France, cette fête est peu célébrée par les catholiques, mis à part dans l'extrême nord du pays, en Flandre, mais aussi dans les parties d'Alsace ou les enfants sont bilingues et imprégnés de la culture religieuse allemande.
JC
Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter
Suivez-nous sur facebook
Suivez-nous sur twitter