Jean-Louis Vill, un québécois dans l’univers de l’Isekai

 

 

Un premier roman entre tradition et modernité

 

Derrière le nom de Jean-Louis Vill se cache un auteur québécois à l’identité multiple. Né à Montréal, d’un père haïtien et d’une mère française arrivés au Québec au début des années 60, il a grandi entre plusieurs cultures, ce qui a enrichi son regard sur le monde et, aujourd’hui, son écriture. « J’aime beaucoup la France, l’Europe en général. Contrairement à l’Amérique du Nord, l’art y est omniprésent, dans l’architecture, dans l’histoire », confie-t-il. 

Issu d’une grande famille de dix enfants, Jean-Louis Vill partage un lien particulier avec sa sœur jumelle, une complicité qui a marqué son enfance et influencé son rapport au monde. Il a passé son jeune âge dans le Bas-St-Laurent, une région qui a nourri son imaginaire et sa perception de la narration.

D’une grande discrétion sur sa vie personnelle, il a longtemps cultivé une identité numérique quasi inexistante, un choix assumé : « Pour vivre heureux, vivons cachés », résume-t-il en évoquant une fable qui lui est chère. Pourtant, avec la publication de ISEKAI : L’Héritier de l’Autre Monde – Volume 1 : L’Inflexion, il se retrouve propulsé sous les projecteurs du monde littéraire.

 

Plongée dans l’Isekai : un monde à part

Jean-Louis Vill s’est lancé dans l’aventure de l’écriture durant la période du Covid, découvrant alors le genre de l’Isekai, popularisé par la culture japonaise. « Ce que j’aime dans l’Isekai, c’est la liberté qu’il offre. On n’est pas contraint par les règles de la réalité, on peut créer un univers avec ses propres logiques », explique-t-il. Passionné de lecture, il dévorait jusqu’à deux romans par semaine avant de se décider à écrire le sien.

Son premier roman met en scène un héritier d’un monde parallèle, confronté à un rite initiatique rappelant les traditions féodales européennes. « J’ai voulu éviter les erreurs que je remarquais chez d’autres auteurs : les répétitions, les stéréotypes trop marqués, le manque de profondeur psychologique des personnages », précise-t-il. Son approche se veut méthodique, chaque personnage étant soigneusement caractérisé psychologiquement.

 

 

 

L’intelligence artificielle au service de la création

 

Jean-Louis Vill ne se contente pas d’écrire, il utilise aussi les technologies les plus avancées pour enrichir son univers. « Je génère des visuels pour mes personnages en utilisant diverses IA, puis je les peaufine avec Photoshop. Je les resoumets partiellement ou en totalité et les corrige, suivant un processus itératif jusqu'à ce qu'ils correspondent exactement à ma vision», explique-t-il. 

Cette approche qui mêle écriture traditionnelle et usage de l’IA, lui permet de proposer une expérience immersive à ses lecteurs. « L'approche hybride entre l'écriture traditionnelle et l'utilisation de l'IA permet d'atteindre une qualité exceptionnelle. Parce qu'en fait, si je n'ai pas révisé chacun de mes textes plus de 70 fois, alors je ne les ai pas révisés du tout. », affirme-t-il.

 

 

 

 

 

 

 

Un futur rempli d’univers parallèles

 

Avec ce premier volume, Jean-Louis Vill pose les bases d’une saga ambitieuse. Son héros ne fait que commencer son parcours initiatique, et l’auteur promet des développements surprenants. Déjà bien reçu sur les plateformes de lecture, son livre pourrait bien marquer un tournant dans la littérature Isekai francophone.

Jean-Louis Vill envisage une saga de vingt tomes. Le deuxième volume est d’ores et déjà pratiquement prêt, tandis que le troisième est bien avancé. L’auteur prévoit de participer à plusieurs salons, notamment en France et au Québec. Adieu la discrétion, Jean-Louis Vill assume son identité d’auteur d’univers. Parlant avec aisance, soucieux de l’autre, Jean-Louis s'affirme bénit par sa bonne étoile. Souhaitons que ses lecteurs s’immergent avec autant de passion dans ses récits qu’il en met à les créer.

 

 

Livres disponibles ici : https://amzn.to/42QUers