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"J’ai sera candidate" : la faible maîtrise du français de Peter MacKay

Peter MacKay CanadaPeter MacKay Canada
Écrit par Déborah Collet
Publié le 14 février 2020, mis à jour le 14 février 2020

Peter MacKay, candidat favori pour diriger le Parti conservateur, a eu du mal à s’exprimer en français lors du lancement de sa campagne en Nouvelle-Écosse. Au Canada, la question de la langue est toujours un sujet sensible, le bilinguisme étant inscrit dans la loi canadienne depuis 1969.

 

"Je sais que c’est nécessaire d’améliorer mon français."

Fin janvier, Peter MacKay s’est lancé dans la course à l’élection du Parti conservateur. Entre 2006 et 2015, il fut ministre de la Justice, de la Défense, puis des Affaires étrangères des gouvernements successifs de Stephen Harper, Premier ministre fédéral. Aujourd’hui, il souhaite faire barrage au Premier ministre Justin Trudeau. Malgré un discours presque exclusivement en anglais, Peter MacKay a tenté un appel aux électeurs québécois : "À mes amis du Québec, votre dynamisme économique et culturel m’inspire beaucoup", a-t-il lu sur le prompteur devant lui.

 

"J’ai sera candidat à la chefferie." Cette phrase a fait vivement réagir la presse canadienne. Les éditorialistes québécois s'en sont donnés à cœur joie pour remettre en cause la légitimité de l’homme politique. Le Journal de Montréal a publié : "Peter MacKay, le plan B ?". Le Journal du Canada ne l'a pas épargné non plus en déclarant "Vive l'invention du télésouffleur !".

 

Le candidat a ensuite réagi et déclaré à La Presse, un quotidien québécois : "C’est une priorité pour moi. Je sais que c’est nécessaire d’améliorer mon français. Je commence à prendre des leçons."

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