MilanOltre, la danse contemporaine internationale submerge Milan jusqu’au 16 octobre
Pour fêter 36 ans d’histoire, MilanOltre, festival symbole de la vivacité créative et de l’originalité de la danse contemporaine internationale, présente 50 spectacles et rencontres, jusqu’au 16 octobre.
"1986>2024 Back to the Future!" est le thème de la 36ème édition du festival de danse contemporaine qui plonge Milan dans un stimulant ballet de chorégraphies créatives. Du 27 septembre au 16 octobre, 50 spectacles sont au programme au théâtre Elfo Puccini à Milan, qui accueille un parterre d’artistes venus de France, Argentine, du Québec, d’Israël, du Liban , du Sénégal, du Mexique, d’Inde, de Belgique ou encore de Pologne et de Belgique. Tous ont en commun, ce désir d’expérimentation.
En témoigne le spectacle inaugural (mardi 27 septembre), “La question des fleurs“, qui voit Daphnée Laurendeau et Danny Morissette, couple dans la vie et sur scène, donner forme à la pensée de quatre chorégraphes très différents (Andrea Peña, Christophe Garcia, Ismaël Mouaraki et Dominique Porte). A la clé, une œuvre collective qui incarne une véritable ode à l’amour pour la danse, qui explore l’intimité, le contact humain et le toucher.
MilanOltre, les spectacles francophones
La grande créativité du chorégraphe français Noé Soulier est attendue sur la scène du théâtre milanais avec Le Royaume des ombres, Signe blanc et Portrait de Frédéric Tavernini (interprète ayant travaillé pour Maurice Béjart, Mats Ek, Trisha Brown ou William Forsythe) : trois chorégraphies qui abordent différents vocabulaires du mouvement, allant de la danse classique à la danse contemporaine, trois pièces révèlent en creux une histoire intime de la danse.
Autre spectacle francophone absolument à souligner : 9, avec la Compagnie cas public et une chorégraphie signée Hélène Blackburn. Sur scène, on retrouve un artiste atypique, Cari Glover, qui a su dépasser son handicap, la surdité, pour devenir danseur professionnel. L’artiste a directement servi de point de départ à la création de la chorégraphe, où le langage des signes se mélange directement aux mouvements des danseurs, créant un voyage audacieux de sensation à travers le langage des corps. 9, fait référence à l’un des chefs-d’œuvre du répertoire classique, la 9ème symphonie de Beethoven, dont l’ouïe était altérée.
Informations pratiques27sept.16oct.
Du 27 sept. à 19:00
Jusqu'au 16 oct. à 22:00
Adresse
corso buenos aires 33
MI
Milan