A partir du 18 décembre, le Règlement européen qui institue la « Spécialité traditionnelle garantie » protègera la recette de la pizza napolitaine pour empêcher les imitations sur les menus au restaurant et les boîtes au supermarché, sous peine de sanctions. Mais comment reconnaître la véritable pizza napolitaine ?
Une bonne nouvelle pour le Made in Italy et en particulier la pizza napolitaine, la vraie. Désormais, il sera interdit d’écrire « pizza napolitaine » si les règles la caractérisant ne sont pas respectées. A la demande de l’Italie, Bruxelles a intégré la célèbre « pizza napolitaine » dans le règlement de l’Union européenne sur les « spécialités traditionnelles garanties ».
Les fidèles caractéristiques de la pizza napolitaine
En clair, cette dénomination ne pourra plus être utilisée ni sur les boîtes de confection, ni sur les menus des restaurants en Italie comme dans l’ensemble des pays de l’Union européenne, si les règles de préparation ne sont pas garanties. Et la méthode est bien précise. Pour être napolitaine, une pizza doit avoir été préparée selon une longue lévitation ; la pâte doit avoir été étalée à la main bien sûr ; la cuisson, uniquement au feu de bois à une température de 485°C ; la bordure doit mesurer d’un à deux centimètres. Les limitations concernent aussi l’utilisation des matières primaires de base – exclusivement Made in Italy -,de l’huile extra vierge d’olive au basilic frais et à la mozzarella qui peut être de bufflonne de Campanie ou traditionnelle. Les tomates, peuvent être aussi bien pelées que fraîches.
Véritable religion culinaire en Italie, le plat symbole de la Botte représente un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros dans le pays, où quelque 8 millions de pizzas sont enfournées chaque jour. La pizza napolitaine mais surtout l’art du pizzaiolo napolitain, est déjà inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité depuis 2017.
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