Les conditions de travail des religieuses sont pointées du doigt par une enquête menée par « Donne Chiesa Mondo ». Nombreuses sont les victimes de burnout, ce stress dû au travail. Une information qui secoue le Vatican !
Le burnout, l’un des maux de l’époque moderne, touche environ un travailleur sur cinq, selon des statistiques publiées par le New York Times. Et les religieuses ne sont pas épargnées. Après l’alarme lancée il y a deux ans sur les conditions de travail de centaines de sœurs, victimes d’abus, travaux humiliants et paie modique, « Donne Chiesa Mondo », le mensuel féminin de l’Osservatorio Romano, dénonce dans son dernier numéro le syndrome de burnout qui touche de nombreuses religieuses. L’enquête, reprise par les grands titres de la presse transalpine, démontre que le syndrome concerne tant les sœurs qui opèrent dans leur couvent d’appartenance, que celles qui sont employées dans des écoles, des hôpitaux, paroisses ou habitations privées.
A tel point que l’Uisg, l’Union international des Supérieurs généraux, a affronté le thème jusqu’alors tabou lors d’un séminaire à Rome, et a décidé d’instituer une commission triennale dédiée aux « soins de la personne ».
Parmi les causes du syndrome soulevées par l’enquête, le mensuel pointe du doigt tant des abus de pouvoir que des abus sexuels.
Toujours sur les problèmes de vie religieuse féminine, « Donne Chiesa Mondo » publie une interview du cardinal Joao Braz de Aviz qui affronte le thème de la baisse des vocations, de la fermeture des couvents, de la lourdeur des structures organisées comme il y a des siècles, des abus sexuels et de pouvoir. Des dénonciations qui secouent l’Italie et le Vatican.
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