Vous travaillez actuellement dans une ferme agricole afin d'obtenir le précieux laissez-passer pour une deuxième année en Australie? Détenteur d'un visa de travail temporaire vous subissez du harcèlement sur votre lieu de travail? Vous avez des droits à faire valoir. Une ferme du Victoria a recémment été condamnée pour avoir employé deux hommes malaisiens à un taux horaire en-dessous de celui requis par la loi.
Des textes législatifs protégent aussi les non-residents
Avec le soutien de FairWork Ombudsman, l'agence publique de référence pour tous litiges dans le monde du travail, deux employés malaisiens ont reçu récemment un dédommagement de $144.000 de la part de la ferme fruitière Zucco Farming Pty Ltd, à Woorinen, dans l'état du Victoria. En 2015, la compagnie avait payé les deux plaignants $16 de l'heure. L'Horticulture Award 2010, le texte de loi en vigueur à cette époque, imposait un taux horaire minimum de $21.61 par heure et $38.90 les jours fériés.
Recours possibles avec Fair Work Ombudsman
Fair Work Ombudsman a pour mission d'aider tout employé possédant un visa en cours, à comprendre "ses devoirs mais aussi ses droits." L'agence traite des litiges sur salaire, des cas de harcèlement, ou de racisme vécu en entreprise. Une fois la plainte déposée, l'agence mène une enquête et propose éventuellement son soutien au plaignant dans son parcours judiciaire contre l'entreprise. Les temps de procédure sont longs mais vous pouvez obtenir des conseils rapidement pour tenter une conciliation à l'amiable. Retrouvez tous les contacts utiles sur le site de l'agence.
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