L'opération ''top kill'', lancée cette semaine par BP, s'est heureusement révélée un succès. Elle consistait à injecter, depuis un bateau en surface, une solution faite d'eau et de matières solides dans deux conduits qui mènent à la valve anti-explosion du puits, puis de sceller le puits avec du ciment. L'interruption du flux d'hydrocarbures était plus qu'urgente. D'après les dernières estimations des scientifiques qui ont vu les images filmées en direct par un robot sous-marin, au total, ce seraient quelque 72 millions de litres de pétrole qui se sont déversés dans l'Atlantique depuis cinq semaines. Mais selon un groupe d'experts mandaté par l'administration américaine, si deux à trois millions de litres s'écoulaient par jour, le bilan pourrait être bien pire. Barack Obama a annoncé la suspension de tous les nouveaux projets d'exploration pétrolière en mer. ''La catastrophe doit au moins nous servir à nous réveiller'', a-t-il déclaré, soulignant ''la nécessité urgente'' de développer les sources d'énergie renouvelables.
LR (www.lepetitjournal.com) vendredi 28 mai 2010
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