

Les équipes de Formule 1 se rendent ce week-end sur le circuit de Monza, au nord de Milan, théâtre du dernier Grand Prix européen de cette saison 2013. Quelles sont les particularités du circuit ? Quels sont les enjeux ? Qui de Vettel ou Alonso l'emportera? Voici quelques éléments de réponses.
Fernando Alonso grand favori
S'il y a un homme qui peut faire la différence ce week-end sur la "pista magica" de Monza, c'est bien Fernando Alonso. Ferrari rêve d'un doublé mais si une victoire du pilote espagnol est envisageable, un classement en deuxième position pour son coéquipier brésilien, Felipe Massa relève plus de l'inimaginable.
En 2010, Alonso s'était déjà imposé sur le circuit lombard. Il avait pris la troisième place en 2011 et 2012. En 2007, il avait gagné mais sur McLaren et avait fini deuxième en 2005 sur Renault.
Alors qu'il reste encore huit courses avant la fin de la saison, l'Espagnol est distancé de 48 points au championnat du monde par Sebastian Vettel, triple tenant du titre. Mais l'Allemand n'est pas à l'aise sur le circuit italien malgré une victoire en 2008 sur Toro Rosso. Son staff technique a reconnu que le circuit de Monza était le tendon d'Achille de son écurie.
Fernando Alonso espère donc décrocher la pole position pour la première fois depuis 22 courses lors des essais. Mais le Britannique Lewis Hamilton est aux aguets. Tous savent qu'en dix ans, le pilote parti en pole position a remporté huit des dix derniers Grands Prix d'Italie.
Le camp Ferrari avec Alonso, rêve d'une victoire sur ces terres d'origines afin de faire vibrer les tifosi et voir le public s'agiter en rouge. Résultats dimanche.
Monza, circuit le plus rapide de la saison
Rapide, c'est le maître-mot en Formule 1 et c'est encore plus vrai lorsque l'on aborde le Grand Prix d'Italie. Monza représente le test ultime pour les performances et la fiabilité d'un moteur. La majeure partie du circuit permet aux
Une autre particularité du circuit réside dans le fait qu'il est le plus économique de la saison. Le moteur fonctionne à niveau constant durant de longues plages de temps. La consommation d'essence est donc moins élevée que sur les autres circuits. Les voitures prendront, par conséquent le départ avec une masse de carburant relativement faible.
Sur cette piste de légende de 5.793 km, quatre lignes droites jalonnent le circuit. Sur l'une d'entre elles se trouve les stands. Les voitures lancées à pleines allures doivent jouer des rapports de vitesse au bon moment pour éviter les chutes de régime. La moindre erreur dans la sélection des rapports devient critique, d'autant qu'elle se reproduit quatre fois par tour.
Les virages ne sont pas en reste et demandent une attention particulière. Sur certains, un gros freinage est primordial. La vitesse chute alors de 300 à 80 km/h pour repasser à 300 km/h à leur sortie. L'une des tactiques des pilotes est de couper les chicanes pour raccourcir la distance. Mais le risque de faire décoller la voiture est grand et par la même occasion la rupture du moteur.
Mais la hantise des pilotes reste la Parabolica, cette courbe considérée comme la plus compliquée du circuit. La différence se fait souvent ici.
Aurélien Bureau (www.lepetitjournal.com de Milan) ? vendredi 6 septembre 2013
Crédits photos :
- Formule 1 : Corbis LD
- Circuit : monza.it
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