Édition internationale

L´EXPRESSION DANS SON CONTEXTE - "C’est la croix et la bannière"

Écrit par lepetitjournal.com Madrid
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 9 février 2018

Chaque vendredi, Lepetitjournal.com et l'Alliance française de Madrid vous proposent de découvrir les origines d'une expression française. Retrouvez aussi des expressions francophones (Québec, Afrique, Suisse, Belgique...). Cette semaine : "C’est la croix et la bannière".

FLE, apprendre français, alliance française de madrid, lepetitjournal.com,Espagne
"C’est la croix et la bannière"
Au XVe siècle, la religion avait beaucoup d’importance en France. Les processions étaient monnaie courante. En tête de cortège, certains fidèles portaient la croix, et d'autres tenaient la bannière pour distinguer chaque confrérie. L’organisation de tels cortèges répondait à un protocole très compliqué. L'expression actuelle traduit ainsi les diverses obligations auxquelles on est obligé de se soumettre pour atteindre son but, et surtout la multiplication de difficultés.

Définition : La croix et la bannière (cf. ce mot ex. 6 et 7). Adoration de la croix. Partie de l'office catholique du vendredi saint.Bannière, étendard de la croix. Ex :
CNRTL

Retrouvez l´expression dans son contexte :

> Un ouvrier d'entretien lillois : « La patronne est toujours en train de dire que tout augmente et que c'est la croix et la bannière pour acheter de la confiture de fraises pour les gosses. »
L'Express, Numéros 943 à 955.

> Depuis cet épisode tragique, c'est la croix et la bannière pour plaider sa cause devant la SAAQ puisque l'organisme ne reconnaît pas la douleur chronique comme un obstacle à l'emploi. «Selon mes médecins, tous mes problèmes sont liés à l'accident. Je suis inapte à faire un travail, même léger. La SAAQ dit que je pourrais être embauchée dans un hôpital comme préposée, mais comment voulez-vous que je fasse, il y a des manipulations de malades à faire...»
La Presse.ca

> « C’est la croix et la bannière…»
Ceux qui ont vécu l’expérience de la quête d’un nouveau passeport ne se font même pas prier pour dire tout le peu de bien qu’il pense de cette affaire. Ainsi, dans une violente tribune diffusée dans Les Echos, Sory Ibrahim Guindo, un ancien correspondant d’agence de presse, bat en brèche les explications du ministre, Sada Samaké, lequel a dit aux députés que le passeport est délivré au bout de trois semaines. Pour Guindo, le ministre « a délivré une histoire, tordue, cousue de fil blanc » en ce sens qu’il lui a été remis une note sur un bout de papier lui indiquant qu’il doit revenir le 20 mai prochain, soit plus de trois semaines d’attente. Il a aussi parlé du temps assez long et éprouvant qu’il faut passer dans la file indienne, en avançant à pas de caméléon, pour faire le dépôt des dossiers. Une preuve que pour obtenir le passeport, « c’est la croix et la bannière ».
Le Journal du Mali

(www.lepetitjournal.com - Madrid) vendredi 5 juin 2015
nscrivez-vous à notre newsletter gratuite !
Suivez nous sur Facebook et sur Twitter
Téléchargez notre application pour téléphone mobile viaItunes ou via Google Play

logo lepetitjournal madrid espagne
Publié le 4 juin 2015, mis à jour le 9 février 2018