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MUJERES AVENIR – Conférence à la Résidence de France sur la violence de genre

Écrit par lepetitjournal.com Madrid
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 30 novembre 2015

Plus de 300 personnes ont assisté la semaine dernière, en présence de l'Ambassadeur de France en Espagne Yves Saint-Geours, à la conférence organisée par l'association Mujeres Avenir, dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Entre 45% et 55% des femmes de plus de 15 ans ont souffert, dans l'Union européenne, de harcèlement sexuel.

(Photo J Robles / Mujeres Avenir)

La violence à l'égard des femmes est une constante dans le monde, notamment en France et en Espagne. Un des objectifs de la nouvelle association Mujeres Avenir est de contribuer à mettre un terme à cette violence, notamment en participant à la divulgation d'information sur le sujet, et en rompant les tabous qui persistent sur la question. C'est d'ailleurs dans ce sens que s'est exprimé l'Ambassadeur de France en Espagne, Yves Saint-Geours, amphitryon de l'événement, qui a ouvert les débats en insistant sur deux point primordiaux : d'une part l'importance de la mobilisation de l'ensemble des acteurs de la société, et notamment des entreprises, d'autre part la nécessité de s'exprimer sur la violence de genre et de faire disparaître le silence. "Ce soir, vous avez la parole", a-t-il déclaré.

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Pour María Luisa de Contes, Présidente de Mujeres Avenir, "L'Espagne et la France partagent la même préoccupation vis-à-vis de la violence de genre qui, au foyer, dans la rue ou au travail est devenue une constante dans les deux pays". Et d'ajouter : "Les chiffres sont poignants et parlent d'eux-mêmes : une femme sur 3 a souffert d'abus physiques ou sexuels au cours de sa vie. Dans plus de 140 pays les violences infligées aux femmes ne sont toujours pas explicitement pénalisées. Des plus de 4 millions de victimes d'exploitation sexuelle forcée, 98% sont des femmes".

Cinq femmes se sont succédé à la tribune pour exposer depuis leur domaine de compétences, leur vision de la violence de genre. Hary Andriamboavonjy, Directrice de la Coordination régionale et de la transversalité à l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Carmen Quintanilla, Présidente de la commission pour l'égalité du Congrès des députés et Vice-présidente de la commission pour l'égalité et la non-discrimination de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, Pascale Vion, Vice-présidente de la Fédération nationale de la mutualité française, membre du Conseil de l'Environnement et de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances du CESE, rapporteuse de l'étude intitulée "Combattre toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses", Belén de la Banda, impliquée dans le projet Avanzadoras de l'organisation internationale Oxfam Intermon, et enfin Ana Botella, Maire de Madrid de 2011 à 2015, fondatrice et Directrice générale de la Fondation Integra.

(www.lepetitjournal.com ? Espagne) Mardi 1er décembre 2015
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Publié le 30 novembre 2015, mis à jour le 30 novembre 2015
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