Derniers sondages autorisés: Diaz Ayuso partie pour conserver Madrid
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En vertu de la loi électorale, les instituts de sondages avaient jusqu’à mercredi pour publier leurs prévisions sur l’issue du scrutin du 4 mai prochain. Le dernier baromètre publié par le CIS rendant possible une majorité de Gauche et la présidence de la région à Ángel Gabilondo (PSOE) est contredit par les derniers sondages.
À priori, Isabel Díaz Ayuso resterait encore deux années de plus à la Puerta del Sol. La remontada de la Gauche, pourtant prévue par le CIS, est mise en cause par la totalité des instituts de sondages. Selon ces derniers, l’actuelle présidente de la région de Madrid aurait renforcé son avantage lors de cette campagne électorale, et pourrait gouverner avec l’aval de Vox.
Selon l’étude de Sigma Dos pour le journal conservateur El Mundo, le Parti Populaire gagnerait ces élections en obtenant 59 sièges sur les 132 possibles (la majorité absolue étant de 67 sièges). Vox, quant-à-lui, en obtiendrait 10, devenant le parti clé à l’investiture d’Isabel Díaz Ayuso. Le Parti Socialiste et Más Madrid séduiraient respectivement 21,4% (29 sièges) et 16,5% (23 sièges) de l’électorat, alors qu’Unidas Podemos obtiendrait 11 députés, avec 8,1% des voix.
L’enquête de GAD3 pour le quotidien de droite ABC est encore plus favorable à Isabel Díaz Ayuso, accordant entre 62 et 63 sièges à la formation de l’actuelle présidente, et 14 à la formation d’extrême-droite. Seul Unidas Podemos se stabiliserait par rapport au précédent sondage, avec 11 sièges (8,2%), tandis que les deux autres formations de gauche perdraient des sièges et des voix.
Le sondage Metroscopia pour le quotidien de centre-gauche El País dresse le même constat que ses homologues. Isabel Díaz Ayuso reprendrait la tête de la région. Avec 59 députés à l’assemblée de Madrid, la présidente de droite serait contrainte de travailler avec l’appui de Vox, qui obtiendrait 13 députés. L’intérêt de ce sondage réside néanmoins dans les chiffres du PSOE et de Más Madrid. Mónica García, tête de liste de cette seconde formation se rapprocherait d’Ángel Gabilondo avec 25 sièges contre 28.
Ciudadanos poursuivrait donc sa descente aux enfers, en n'obtenant aucune représentation au parlement madrilène.