La France a hérité d’un groupe I relevé pour le Mondial 2026, avec le Sénégal, la Norvège et un barragiste, après un tirage très attendu, ce vendredi 5 décembre, au Kennedy Center de Washington. Les Bleus joueront ce premier tour sur la côte Est des États-Unis.
Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, organisé ce vendredi au Kennedy Center de Washington, a réservé à l’équipe de France un groupe I particulièrement dense pour cette édition qui se déroulera du 11 juin au 19 juillet 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Pour la dernière phase finale de Didier Deschamps sur le banc des Bleus, la France retrouvera sur sa route le Sénégal, la Norvège et un barragiste intercontinental. Les trois matchs de poule se joueront sur la côte Est américaine (à New York, Boston ou Philadelphie) même si la Fifa n’a pas encore dévoilé le calendrier précis ni l’affectation de chaque rencontre.
Le Sénégal, un souvenir amer et un adversaire solide
Premier nom tiré face aux Bleus, le Sénégal évoque immédiatement la défaite inaugurale du Mondial 2002 (1-0), une cicatrice jamais totalement refermée. Depuis, les Lions de la Teranga ont consolidé leur statut de puissance du football africain, capables de rivaliser avec les meilleures sélections. Les coéquipiers de Kylian Mbappé devront se montrer vigilants face à une équipe capable de faire déjouer les favoris.
La Norvège, un ogre armé pour surprendre
La deuxième affiche opposera la France à la Norvège, sans doute l’équipe la plus redoutée du chapeau 3. Avec Erling Haaland et Martin Ødegaard comme fers de lance, les Scandinaves ont dominé l’Italie durant les qualifications, confirmant leur montée en puissance. Athlétique, ambitieuse et structurée, la Norvège représente un défi majeur pour les Bleus.
Un barragiste à déterminer : Irak, Bolivie ou Suriname
Le troisième adversaire reste inconnu : il s’agira du vainqueur du barrage intercontinental réunissant l’Irak, la Bolivie et le Suriname. La France n’a jamais affronté les deux premiers nommés, et seulement une fois la Bolivie, en amical en 2019. Un duel potentiellement plus abordable sur le papier, mais qui exigera d’appréhender un adversaire dont le profil ne sera connu que dans les prochains mois.
Une phase de groupes qui conditionnera tout le parcours
Avec la nouvelle formule à 48 équipes – qualifiant les deux premiers de chaque groupe et les huit meilleurs troisièmes – les Bleus disposent d’une marge plus confortable qu’en 2022. Mais le classement final du groupe I aura une importance capitale : une première place permettrait d’éviter avant les demi-finales des équipes comme l’Argentine, l’Espagne ou l’Angleterre, à condition qu’elles terminent elles aussi en tête. La France pourrait en revanche croiser l’Allemagne dès les huitièmes de finale selon certains scénarios.
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