Le génie n'attend pas le nombre des années ! Pour preuve, Kieron Williamson, jeune peintre surdoué et autodidacte de 14 ans, pèse déjà 2 millions de pounds sur le marché de l'art. Depuis sa première exposition à l'âge de 5 ans, il est surnommé le mini-Monet. Le PetitJournal.com de Londres vous brosse le tableau.
Le talent inné? dès le berceau !
Dans son village de Ludham dans le Norfolk, le jeune garçon va au collège, joue au football, et pourtant, diffère fondamentalement des autres adolescents. A cinq ans, en vacances en Cornouaille, où ses parents pensent d'ailleurs s'installer car le prodige y trouve plus d'inspiration, Kieron reçoit un carnet d'esquisses et commence à dessiner, en empruntant quelques crayons de couleur à sa s?ur. Le résultat est stupéfiant, un galeriste local le remarque et expose ses tableaux, vendus pour certains jusqu'à £30000. Douze expositions plus tard, Chinois, Canadiens et autres collectionneurs du monde entier s'arrachent ses toiles, et même par téléphone.
Une petite entreprise familiale
Un tel succès n'est pas facile à gérer, comme en témoignent les parents de Kieron, peu préparés à ce succès, véritable raz de marée : « c'est un énorme cauchemar légal et éthique » explique sa mère Michelle, qui s'occupe de l'aspect financier. N'ayant aucune connaissance de la peinture, et à fortiori du marché de l'art, les parents du jeune prodige ont décidé de se dédier complètement à la carrière de leur fils : « il a fallu tout apprendre, de l'encadrement des tableaux au juridique ». Autre danger, dont les parents de Kieron sont bien conscients : « il est difficile aussi de créer et maintenir un environnement équilibré face à un tel succès ».
Peintre? ou philosophe ?
Pourtant, témoigne son père Keith, « Kieron est un enfant placide. Malgré sa fortune, il n'a aucune envie particulière, au-delà de son foot et de sa musique, et ne possède même pas une tablette électronique ». Le jeune artiste ne rêve que de pouvoir continuer à peindre. Et même s'il connaît les affres de la création, il croit dans le travail et la persévérance et conclut « il faut parfois passer par le pire pour que ça aille mieux ! » Peut-être aussi un grand philosophe en devenir ? En tout cas, un vrai conte de fée.
Le bon plan LPJ : Drop-in-Drawing de la National Gallery
Alors, si vos enfants gribouillent chez vous les murs ou les livres, réjouissez-vous, peut-être avez-vous à domicile un mini Picasso (exposé pour la première fois à l'âge de 9 ans). Autre alternative, si vos chérubins ont entre 5 à 11 ans, déposez-les tous les dimanches à 11h et 14h à la National Gallery pour des cours gratuits, en anglais. Et d'une pierre deux coups !
Pour en savoir plus, suivez ce lien : https://www.nationalgallery.org.uk/whats-on/5-12-activities-sundays
Angélica Tarnowska (www.lepetitjournal.com/londres), le 19 octobre 2016
Site de Kieron Williamson : www.kieronwilliamson.com