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LA CALLAS - Les années Scala

La Callas a chanté pendant douze ans sur la scène de la Scala. La cantatrice grecque s'y est forgée son nom et est devenue une véritable tragédienne et icône de l'opéra. Trente ans après sa mort, la Scala rend hommage à sa diva et revient sur ces années d'excellence et de gloire

Les débuts à la Scala

Maria Callas a chanté pour la première fois à Milan en 1950, comme remplaçante de Renata Tebaldi dans le rôle d'Aïda. Ses débuts sur les planches de la Scala n'ont pas été faciles : son étrange timbre déroutait la critique. Mais la cantatrice s'est vite imposée comme une figure indispensable.

Photo extraite du livre Maria Callas. Gli anni della Scala (de Vittoria Crespi Morbio, éditions Allemandi)

Marie MALZAC. ((www.lepetitjournal.com) Reprise de l'édition de Milan - lundi 24 mars 2008




De Maria à la Callas

Maria est arrivée à Milan maladroite et obèse, peu sûre d'elle. L'appui de certains de ses collègues a été décisif pour son évolution et son succès. Dès 1951 elle inaugure la saison avec les Vêpres siciliennes : c'est le début du triomphe.

Photo extraite du livre Maria Callas. Gli anni della Scala (de Vittoria Crespi Morbio, éditions Allemandi)

Marie MALZAC. (www.lepetitjournal.com) Reprise de l'édition de Milan - lundi 24 mars 2008

{mospagebreaktitle=Une voix}
Une voix

Autour des années 1954-1955, la Callas a perdu trente kilos et elle a atteint la "perfection vocale"d'une voix désormais mature. "Elle pouvait tout chanter"a-t-on dit d'elle. Elle a également contribué, par l'originalité de sa voix, à redécouvrir des rôles avec une tessiture nouvelle.

Photo extraite du livre Maria Callas. Gli anni della Scala (de Vittoria Crespi Morbio, éditions Allemandi)

Marie MALZAC. (www.lepetitjournal.com) Reprise de l'édition de Milan - lundi 24 mars 2008

{mospagebreaktitle=La tragédienne}
La tragédienne

Si la Callas est devenue un mythe, c'est avant tout pour son don d'interprétation. Elle était une véritable incarnation de ses personnages. Chez elle, rien n'était gratuit, mais elle mettait sa maîtrise musicale au service du jeu dramatique. Sa transformation physique a parfait son jeu d'actrice en la rendant plus libre de ses mouvements.

Photo extraite du livre Maria Callas. Gli anni della Scala (de Vittoria Crespi Morbio, éditions Allemandi)

Marie MALZAC. (www.lepetitjournal.com) Reprise de l'édition de Milan - lundi 24 mars 2008

{mospagebreaktitle=Le professionnalisme}

Le professionnalisme

Maria Callas connaissait le prix à payer pour devenir une reine.
Elle a repoussé sans cesse ses limites, collectionnant les performances à force de travail, exécutant de véritables arabesques vocales et chantant à pleine voix l'?uvre en entier pendant certaines répétitions.


Photo extraite du livre Maria Callas. Gli anni della Scala (de Vittoria Crespi Morbio, éditions Allemandi)

Marie MALZAC. (www.lepetitjournal.com) Reprise de l'édition de Milan - lundi 24 mars 2008

{mospagebreaktitle=Les plus grands succès}

Les plus grands succès

Les années Scala sont sans aucun doute l'âge d'or de la Callas. Certaines représentations ont marqué les esprits et sont passées à la postérité, comme La Traviata en 1955, dirigée par Luchino Visconti. Cela a également été l'époque de ses premiers contrats discographiques.


Photo extraite du livre Maria Callas. Gli anni della Scala (de Vittoria Crespi Morbio, éditions Allemandi)

Marie MALZAC. (www.lepetitjournal.com) Reprise de l'édition de Milan - lundi 24 mars 2008

{mospagebreaktitle="La femme rompue"}

"La femme rompue"

Orgueilleuse, désagréable, ambitieuse : ses rivales ne l'ont pas épargnée, le public l'a aussi bien louée que sifflée, et son exigence lui a valu plusieurs accrochages avec ses directeurs. Le désir de perfection lui a donné un caractère difficile, mais certainement pas "diabolique", selon le mot de la Tebaldi. Sa souffrance et sa profonde solitude intérieure n'ont jamais été apaisées par un succès dépassant les polémiques.

Photo extraite du livre Maria Callas. Gli anni della Scala (de Vittoria Crespi Morbio, éditions Allemandi)

Marie MALZAC. (www.lepetitjournal.com) Reprise de l'édition de Milan - lundi 24 mars 2008

{mospagebreaktitle=La jet-set à Milan}

La jet-set à Milan

La Callas a fréquenté le beau monde à Milan, faisant le tour des réceptions des plus grands théâtres et savourant les risotti alla milanese ou autres polentine dans les plus grands restaurants de la capitale lombarde.


Photo extraite du livre Maria Callas. Gli anni della Scala (de Vittoria Crespi Morbio, éditions Allemandi)

Marie MALZAC. (www.lepetitjournal.com) Reprise de l'édition de Milan - lundi 24 mars 2008

{mospagebreaktitle=Les hommes de Maria}

Les hommes de Maria

A son arrivée à la Scala, Maria Callas était déjà mariée à Meneghini. Prisonnière d'une "cage dorée", elle se soumettait à celui qui la considérait comme une "marchandise à vendre au meilleur prix". Si le riche industriel était l'appui matériel à la Diva, l'appui artistique incombait à Tullio Serafin (sur la photo). Et c'est pendant les années Scala que la chanteuse a connu Onassis, qui allait précipiter sa chute.



Photo extraite du livre Maria Callas. Gli anni della Scala (de Vittoria Crespi Morbio, éditions Allemandi)

Marie MALZAC. (www.lepetitjournal.com) Reprise de l'édition de Milan - lundi 24 mars 2008

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Eternelle Callas

La Divina est entrée dans la légende : son jeu d'actrice, sa tessiture hors norme et sa vie privée mouvementée en ont fait un mythe. Trente ans après sa disparition, son souvenir brûle encore dans le c?ur des amateurs d'opéra, comme le prouve le succès des manifestations organisées en son honneur.




Photo extraite du livre Maria Callas. Gli anni della Scala (de Vittoria Crespi Morbio, éditions Allemandi)

Marie MALZAC. (www.lepetitjournal.com) Reprise de l'édition de Milan - lundi 24 mars 2008

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